mercredi 27 mai 2009

Litchfield, le retour


Nous voilà de retour dans ce magnifique parc. Nous voulons expérimenter la nuit sous la tente juste là où nous nous étions baignés avec les parents de R. à Walker Creek. Cela fait quelque temps que R. veut passer une nuit dans notre tente, loin de notre Bousin. Bien sûr ça demande pas mal d’organisation puisque le campground est à 30-40 minutes du parking. Autant dire qu’on préfère ne pas faire d’allers-retours inutiles. Nous prenons donc notre grand sac à dos, la tente, les sacs de couchage et un petit sac à dos. Même en ne prenant que l’essentiel on est vite chargé. Il faut dire que le réchaud, la casserole et la bouteille de 4L d’eau sont plutôt encombrants. Après une vérification de la check-list nous voilà parti pour une soirée atypique.

 

Evidemment en chemin R. a du faire demi tour pour vérifier si le Bousin était bien fermé à clé. C’est qu’on s’inquiète facilement pour ces petites bêtes. Arrivés au campground on profite du bassin pour se rafraichir. On se décide à monter la tente 1h avant le coucher du soleil, et là on se rend compte que les piquets sont dans le VAN. C. est donc obligée de faire le voyage, une course contre la montre avec le soleil est lancée. Tout c’est ben fini puisque la tente a pu être montée à la lumière du jour. Nous sommes fins prêts pour jouer les Robinsons.

La soirée s’est déroulée au coin d’un feu de bois, en étant bercés par le bruit de la chute d’eau. Un invité surprise s’est joint à nous. On sait pas trop ce que c’était mais ça ressemblait à un gros rat.

 

La nuit n’a pas été trop froide, par contre les moustiques se sont invités (on aurait du s’en douter en dormant près de la rivière). Le réveil dans ce cadre idyllique nous a vite fait oublier nos piqures de moustiques. Après une matinée passée à lire et se baigner près de la cascade nous avons du quitter ce camping pour retrouver le Bousin et finir la visite du parc.

Nous avons donc profité de cet après midi pour aller dans les parties du parc inexplorées avec les parents de R. Pour commencer, les Tolmer Falls. Ces cascades sont magnifiques mais impossible de se baigner, une espèce très rare de chauve souries y vie du coup il faut pas les déranger.

 

Après cet arrêt, direction les Rockhole où une rivière forme plusieurs bassins et chutes d’eau. Une fois de plus nous nous sommes baignés. Malheureusement nous devions prendre la route pour atteindre notre aire de repos. Du coup on n’est pas resté très longtemps, mais suffisamment pour se détendre.

 

Litchfield est décidemment un parc magnifique qui vaut le détour.

mardi 26 mai 2009

Le Tayan, la Suisse et Cat Empire


Le départ des tayanais

De retour à Darwin en compagnie des parents pour une dernière soirée avant leur envol vers Cairns. Un dernier (gros) verre et resto dans un bar branché. On se croirait à Bx avec tous ces trous du cul habillés et coiffés de la même manière. Mais la terrace en plein centre ville est agréable et on passe un bon moment.



Puis vient l’heure de ramener les parents à l’hôtel de l’aéroport, C. cachée à l’arrière du véhicule une nouvelle fois. Et voilà fini ce petit bout de voyage avec les parents, ce fut réussi, on a eu de la chance de se rencontrer dans ce coin de l’Australie qui est dépaysant et unique.

Un peu de musique

Pour nous, retour au camping, une grosse journée nous attend le lendemain. Et oui on doit faire un certain nombre de choses pour la voiture dans la matinée mais surtout on va assister à un festival de musique « Bass in the grass 2009 » avec à l’affiche pleins de groupes qui nous sont inconnus mais aussi « The Cat Empire ». Contrairement à Adelaïde, cette fois on sera bien dans l’enceinte du festival pour voir notre groupe préféré du moment. Décidément les festivals australiens sont bien différents des français. La moitié des spectateurs sont mineurs et déguisés, on dirait une grande kermesse. Ils ont l’air tous bourrés mais c’est qu’une impression, le « stand alcool » est fermé jusqu’en début de soirée.



Et surtout le cadre est parfait, les botanic garden où l’on peut se reposer dans de l’herbe bien verte à l’ombre d’un palmier. En France, pour la plupart du temps, tu crames au soleil dans un pré à vaches ou mieux t’es sur du béton. Ambiance vraiment festive, tout le monde s’amuse et on vient presque à se demander si ils s’intéressent aux groupes. En effet il y a plus d’ambiance entre deux concerts, lorsque le dj local passe de la bonne grosse musique de merde, que pendant les concerts. Idem lors de l’ouverture du stand alcool, le devant de la scène s’est vidé et une impressionnante file d’attente s’est formée devant le débit de boisson ne manquant pas de provoquer la déception du groupe victime. Des bons et des mauvais côtés.

En ce qui concerne les groupes, on a vu un groupe de petits jeunes jouant du bon vieux rock garage des années 90, une chanteuse sûrement très connue faisant de la pop sympa mais sans plus, un groupe intéressant jouant des ballades, un groupe de hip hop australien (c’est de la merde), un dj avec une chanteuse en playback (magique) et enfin « The Cat Empire » !!

Bonne prestation du groupe, quoiqu’un peu courte et sans les titres de l’album que nous avons pris l’habitude d’écouter, et bonne ambiance dans le public.



Et pour finir la soirée un bon groupe de rock surement célèbre ici « The living end ».

Les petits suisses

A la fin du festival nous avons retrouvé Anne et Nicolas les deux suisses rencontrés lors de notre Wwoofing à Katherine. Anne quitte l’Australie d’ici quelques jours et Nicolas travaille pour une association et dort dans une maison vide. Donc il nous a gentiment invités à passer quelques nuits dans son palace. Superbe maison avec piscine mais petit détail qui a son importance, ils ont oublié les meubles…les lits, les chaises etc. Mais pas grave on a installé notre matelas et notre sac de couchage et nous voilà comme à l’hôtel. On a passé deux bonnes journées à se ballader à Darwin, se baigner dans le lac (et ouais Nico, on peut pas se baigner à l’océan sous peine d’y perdre une jambe ou plus) et à épuiser la connexion internet MeucDeuneuld du coin. Ainsi que trois bonnes soirées à base de Sunset Market ou de barbecue et de duel ukulélé-guitare.



Après une semaine de wwoofing, 10 jours avec les parents et quelques jours avec les suisses, on est prêt à repartir à l’aventure. Nico, si tu nous lis, bonne chance avec tes collègues dépressifs ! N’hésites pas à donner des nouvelles.

vendredi 22 mai 2009

Litchfield NP


Après Kakadu nous sommes allés à un autre parc national très populaire et proche de Darwin : le Litchfield National Park. Si ce parc attire autant de personnes c’est grâce à ses nombreuses piscines naturelles et chutes d’eau qui en font le paradis de la détente. Surtout qu’à Darwin il est impossible de se baigner dans l’océan (pourtant si beau et chaud) à cause des méduses mortelles et des crocodiles. Du coup les citadins vont à Litchfield pour se rafraichir.

Nous sommes arrivés au parc en fin d’après midi donc nous ne nous sommes pas baigné le premier jour, on a juste eu le temps d’observer un champ de termitières magnétiques (appelées comme ça car elles sont toutes alignées dans le même sens).

Nous sommes ensuite allés à un campground où nous avons planté la tente pour les parents à R. Après une nuit passée en compagnie des moustiques nous sommes allés à Tenant Creek. De là nous avons fait une ballade qui nous a menée à des chutes d’eau et un bassin naturel. Le bassin n’est pas très profond mais les cascades valent le coup d’œil..



Nous sommes ensuite allés au Wangi Falls, les plus populaires du parc. Malheureusement la baignade y est interdite en ce moment, les crocodiles sont toujours là où on veut se baigner ! On profite juste de la vue spectaculaire.



Pour finir la journée, direction Walker Creek. Après une marche à travers de la forêt et du bush nous sommes arrivés à une chute d’eau et un bassin (vous deviez vous en douter). Le cadre est magnifique et l’eau rafraichissante.



Pour notre deuxième journée dans le parc nous sommes retournés au Wangi Falls pour faire une ballade à travers une forêt tropicale et monter au sommet de la chute d’eau. De là nous avions vue sur le parc, tout simplement superbe.

Enfin nous ne pouvions quitter le parc sans aller aux Florence Falls. Là aussi nous nous sommes baignés sous les cascades et reposés sur les rochers au bord de l’eau.



Ce parc est décidemment idéal pour se reposer et profiter de la beauté des paysages. Nous pensons y retourner un jour ou deux après le départ des parents de R.

mardi 19 mai 2009

Kakadu NP


Nous voilà au Kakadu National Park, l’un des meilleurs parcs d’Australie. Dans le monde entier nous avons pu avoir un aperçu de ce parc grâce au « merveilleux » « film » (et « culte ») « Crocodile Dundee ». Et pour fêter la présence des parents, on a fait une galerie photo picasa :

Cliquez sur ce lien pour voir toutes les photos

J-1 avant le plus beau jour de l’année

Comme vous le savez déjà, ainsi que la terre entière, c’est bientôt mon anniversaire. Qui dit anniversaire dit cadeau évidemment… Et le premier est une croisière en bateau sur les Yellow Waters. Durant ces deux heures nous avons admiré de nombreux oiseaux (aigles, cacatoès, canards sauvages…), des serpents, une végétation splendide et….une dizaine de crocodiles marins. Nos premiers croco et en plus des marins, les plus gros et dangereux d’Australie. Les rivières du Northern Territory en sont infestées, on peut souvent voir des panneaux interdisant la baignade mais on en avait jamais aperçu jusque là. Chose faite ! Ils étaient pas très vivaces ces gros sacs à mains, ils auraient pu jeter à l’eau un touriste allemand pour l’action. Mais peu importe, on les a vu sous toutes les coutures grâce aux jumelles et on a pu vérifier qu’ils ont toujours leur fameux sourire. La guide du bateau faisait beaucoup d’effort pour nous les montrer ainsi que les oiseaux cachés dans la végétation. Vraiment superbe, tout le monde était ravi !

 

En fin d’après midi, nous avons abandonné C. et nous sommes partis à Nourlangie Rock pour voir des peintures aborigènes. Et surprise, cette fois on a eu mieux que des formes géométriques dessinées sur la roche…une scène de chasse de kangourou et des aborigènes dansant. Pas mal du tout, ça réconcilie avec les peintures aborigènes. On a pas fait le tour de toutes les galeries, on avait rendez-vous avec le soleil avant son coucher sur le gros Nourlangie Rock depuis le Nawurlandja lookout.

Il est temps de vous parler de notre nouveau logement, après le backpacker pourri de Darwin voici le camping de luxe de Jabiru. Une magnifique « tente en dur », bizarre bizarre vous direz vous mais, oui ça existe et c’est chouette ! Avec un barbecue à portée de main et notre salle de bain rien qu’à nous un peu plus loin (le luxe). Nous avons donc inauguré le barbecue comme des vrais australiens, la bière en moins.

Jour J : le plus beau jour de l’année

Nous avons fait la Bardediliji walk au cours de laquelle nous avons observé des formations rocheuses, une grotte, des termitières et des paysages magnifiques.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers un site de peintures aborigène, l’un des meilleurs d’Australie, où nous avons reconnus des poissons, kangourous, tortues et humains. Vraiment impressionnant, les peintures sont nombreuses et de toutes les époques.

 

Qui plus est, on peut grimper jusqu’à un point de vue magnifique sur la nature environnante.

Comme c’est vraiment le plus beau jour de l’année, on décide d’aller fêter cela au restaurant. Le seul de Jabiru ! Il est situé dans le Gagadju Crocodile Holiday Inn, un hôtel géant en forme de crocodile…Restaurant vide, carte réduite mais plats copieux avec une bonne bouteille de vin blanc. Tant que l’on est sur www.mavie.com, sachez que nous avons mangé du fish and chips ou des pesto pasta et au dessert mousse au chocolat façon « forêt noire » et un truc italien. La déco des toilettes était très intéressante aussi…allez c’est bon vous en savez assez !

Après s’être pété le bide et avoir fait une sieste, beh ouais on est en vacances quand même, on est parti à Cahills crossing qui comme son nom l’indique est un passage à gué d’une rivière infestée de vilains crocodiles marins. On a pas traversé la rivière mais on a guetté le croc avec succès. Les pêcheurs au bord de la rivière n’ont pas froid aux yeux…

Et pour finir la journée en beauté, nous sommes revenus au point de vue d’Ubirr pour assister au fameux spectacle du coucher de soleil et ça vaut le coup d’œil. Au passage, nous avons rencontré le ranger du parc qui est français…

Un barbecue et au lit.

Jour J+1 : ça y’est je suis vieux

Deuxième et dernière partie du cadeau d’anniversaire parental, une expédition en 4x4 jusqu’au Jim Jim Falls. Les Jim Jim Falls sont des cascades tombant à pic sur 200m et le bassin en contrebas peut abriter des crocodiles ou des baigneurs suivant la saison. Et ça tombe bien, le bassin est crocodile-free depuis le 9 mai. Le 4x4 est un gros bus pouvant accueillir 13 personnes et au volant se trouve Steeve. Départ à 6h45 du matin et première surprise nous avons croisé un gros serpent qui prenait son temps pour traverser la route. Nous avons failli gerber sur la deuxième partie du parcours où la piste était impraticable pour un véhicule autre que 4x4. Et nous sommes finalement arrivés sain et sauf jusqu’à un magnifique lookout perché au dessus du bush. Un peu d’escalade pour y arriver mais pas de problème pour les A...e-S...d (enfin pas trop). Thé ou café en équilibre sur les rochers, vraiment agréable.

Ça c’était l’entrée en matière, on reprend le 4x4 et on file aux Jim Jim Falls. Une petite heure de marche, le long de la rivière à l’ombre des falaises, est nécessaire pour accéder à la cascade. Il faut sauter de rocher en rocher sur la fin du parcours et on arrive face au bassin et à la cascade.

 

Ni une ni deux, je me mets à l’eau avec les rares courageux. Les autres comptent sur nous pour servir d’appât aux crocodiles. L’eau est rafraîchissante et il faut bien nager 200m pour arriver sous la chute d’eau. Un rideau d’eau de 200m et l’impression d’être sous une grosse averse ! Superbe, c’est paradisiaque…Après cela sandwich party sur les rochers face au bassin, retour à la baignade sous la cascade puis avec C. on tente la plage de sable sur la rivière un peu plus loin, pas facile d’y arriver mais ça vaut le coup d’œil. Retour au camping. Merci aux taillanais, c’étaient deux beaux cadeaux très exotiques. Fêter ses 25 ans sous les tropiques, c’est à faire.

Voilà c’est fini pour Kakadu qui a tenu ses promesses, de beaux paysages, des peintures aborigènes, des crocodiles, des cascades, des baignades sans croc…

Départ le lendemain matin et séance photo autour du diamant brut qu’est notre véhicule :

 

Séparation à Pine Creek, mes parents ont une permission de 24h pour faire une croisière sur les Katherine Gorge, de notre côté on reste dans les environs de Pine Creek. On passe la journée à lire et jouer à la Nintendo DS devant l’ancienne gare ferroviaire de Pine Creek. Dodo près d’un barrage. Dur dur la vie.

vendredi 15 mai 2009

Darwin : sur les traces du « bousin »


13 mai - Les extrataillanais ont atterri à Darwin.

Après un périple de deux semaines qui nous a conduits de Sydney à Melbourne où nous avons suivi la Great Ocean Road, puis d’Adelaide à Kangaroo Island, d’Alice Springs à Uluru et Kings Canyon, nous voilà enfin arrivés à l’aéroport de Darwin où nous avons la joie de retrouver R. et C. et de faire la connaissance de son excellence le bousin.

Vous l’aurez sans doute compris, cet article n’est pas rédigé par vos auteurs habituels et préférés mais par les ancêtres de R.
Pour la petite histoire, comme le bousin ne peut pas transporter 4 passagers, C. a fait le voyage cachée sous la couette à l’arrière. Avec une température extérieure de 34°c, il lui tardait d’arriver à l’hôtel. Et quel hôtel ! Sur les conseils de R. nous avions réservé une chambre au Gecko Lodge qui se trouvait être en fait un backpacker.

Pour nous remettre de nos émotions, nous sommes allés nous rafraichir à Cullen Bay au bord de la mer dans un cadre superbe.

 

De là, comme nous voulions voir des wallabies et que le Lonely Planet nous promettait d’en voir des quantités à East Point Reserve, nous nous y sommes rendus à la nuit tombée. Pas de chance, pas âmes qui vivent (de wallabie bien sûr).

14 & 15 mai – visite de la ville

Comme nous faisons confiance à notre Lonely, nous décidons de faire la promenade qui doit nous faire découvrir les principales curiosités de Darwin :

- St Mary’s Cathedral où se trouve une peinture d’une vierge aborigène « Arborigonal Madonna » peinte par un Français.
- La Smith Street Mall avec son allée de banians et ces mosaïques
- Le Ching Wah Temple dans le jardin duquel est planté l’arbre sacré qui serait un descendant direct du figuier sous lequel s’est assis Bouddha lorsqu’il atteignit l’illumination.

 

Et comme il fait très chaud nous décidons d’aller pique niquer sous les arbres géants du jardin botanique. De là nous descendons sur la plage le long de laquelle se tient le marché « Mindil Beach Sunset Market ».

 

Nous assistons à un superbe coucher de soleil sur la mer avant d’aller déguster un des nombreux et délicieux mets préparés dans les stands asiatiques parmi les musiciens, montreurs de serpents et autres saltimbanques.

 

Le lendemain nous continuons notre promenade sur l’Esplanade qui longe la mer et offre des points de vues superbes sur le port. Le « Survivors » look out présente des photos de la seconde guerre mondiale (l’attaque des Japonais). Pour ceux qui ont vu le film « Australia » l’attaque de Darwin y est retracée.

Après un délicieux pique nique préparé par C. et dégusté sur les pelouses de l’Esplanade, nous prenons la route en direction du parc national de Kakadu.
R. nous propose de nous arrêter à la Crocodile Farm afin d’assister au repas des crocodiles. Pas de chance, c’est fermé. N’est pas Crocodile Dundee qui veut !

En cours de route nous décidons de faire une promenade dans le Mary River NP au Bird Billabong (qui veut dire étang et qui a donné son nom à la marque bien connue). En empruntant la piste qui nous y conduit nous avons la chance de pouvoir admirer un vol de cacatoès noirs à ventre rouge (vous ne verrez pas de photos, trop difficiles à saisir en vol).

Nous faisons donc le tour du billabong où nous pouvons admirer des lotus bleus, des aigrettes, des cacatoès blancs et cerise sur le gâteau, plusieurs très gros kangourous.

Et comme nous devons être à notre étape au Lakeview Park avant 19h nous laissons le bousin faire sa vie à 80 km pour foncer devant avec notre superbe Mondeo de location. Ah Ford quand tu nous tiens !

mardi 12 mai 2009

Wwoof wwoof !


A notre arrivée en Australie nous avons adhéré à une association : le Wwoofing. Le principe, en adhérant on nous donne un livre avec plein d’adresses de fermiers en Australie. On peut travailler quelques heures par jour dans ces fermes en échange d’un lit et des repas. C’est un bon moyen de rencontrer des australiens et de quitter notre routine alimentaire (pâte, riz, noodles, sandwich).

Comme nous sommes à Katherine (400km de Darwin) et que les parents de R. arrivent à Darwin dans une semaine, plutôt que de rester au camping nous avons préféré tester le Wwoof. Malheureusement on s’est vite rendu compte que c’était aussi dur de trouver du Wwoof que du travail ! Beaucoup de backpacker veulent faire du wwoof et près de Darwin il n’y a pas beaucoup de fermes du coup il faut réserver 1-2 mois à l’avance pour aller dans les meilleures fermes. Le type de ferme est très variable, ça va de la ferme de crocodiles ou de papillons à l’exploitation de manguiers ou au potager bio. Inutile de préciser qu’il faut réserver pour la ferme de croco. Du coup, après avoir reçu une dizaine de réponse négative pour faire du Wwoof nous avons trouvé notre bonheur : une exploitation de 8 000 manguiers. Petit bémol, une autre Wwoofeuse est déjà là bas donc il n’y a pas de chambre pour nous, on dormira dans le Bousin.

A notre arrivée nous rencontrons David qui est l’agriculteur. Petit tour du propriétaire, une grande maison avec une terrasse très accueillante. David, très posé, nous explique comment le travail va se passer. Même si on a jamais travaillé dans une ferme avant il n’a pas l’air alarmiste.

David nous présente aussi Maria, une guatémaltèque qui suit un programme d’échange et vie ici depuis janvier, pour faire une année scolaire en Australie.

Après quelque temps Nouma (la femme de David) et Emma (une woofeuse anglaise) arrivent à la maison.

Emma travaille dans cette ferme depuis 4 semaines et compte rester encore quelques temps. Si le Wwoofing est si populaire c’est parce qu’il est possible de renouveler son visa d’un an si on travaille 3 mois dans des fermes (travail payé ou non). Emma souhaite s’installer en Australie, donc prolonger son visa.

La première soirée a été très chaleureuse, le repas délicieux mais nous nous rendons compte que notre anglais n’est vraiment pas encore au point… Difficile de suivre les conversations, surtout qu’Emma a un cheveu sur la langue, ce qui n’aide pas pour nous.

Premier jour de travail

Notre premier travail consiste à aider Nouma à faire des confitures et sauces à base de mangues. Lors de la saison des mangues, de nombreux fruits ne sont pas mis à la vente à cause de leur apparence, même s’ils sont bons, il suffit qu’il soit abimé pour être rejeté. Auparavant tous les fruits refusés à la vente étaient jetés, maintenant une association s’occupe de faire des confitures ou sauces avec ces fruits pour éviter le gaspillage. Nouma fait parti de cette association. Nous avons donc passé la journée à mettre des étiquettes sur des pots, à faire des sauces et à remplir des pots. Pas très physique ni compliqué. Seules quelques réflexions de Nouma rendaient le travail désagréable (ex : « I don’t understand your English »).

Deuxième jour de travail

Notre deuxième jour a été complètement différent puisque nous sommes allés dans le verger de manguiers. Notre mission était de faire du « prunning » ou de l’élagage comme on dit chez nous. On était donc armé d’un sécateur, une grande pince et une scie pour couper toutes les branches trop basses.

 

Et oui, nous sommes devenus des vrais paysans ! Et surtout des jardiniers, même si la qualité n’était pas toujours garantie.

Ce qui nous a bien fait rire c’est le pick-up utilisé dans le verger pour pulvériser les pesticides ou simplement vérifier l’irrigation. Cette merveille a une ventilation efficace, sans son pare brise ni ses portes. Son siège baquet la transforme en voiture de course. Tout le luxe que l’on peut imaginer !

 

Sans oublier que nous montions à l’arrière du pick-up pour aller dans les bonnes parcelles du verger.

 

Le troisième jour de travail était très ressemblant au précédent.

Et on commence à se demander si on va tenir le coup jusqu’à l’arrivée des parents. Non pas que le travail soit dur ni que l’on en ait marre de dormir dans notre VAN, non définitivement le problème a un nom : Nouma.

Non contente de nous avoir pourri tout le long de notre première journée de travail, elle met un point d’honneur à nous les broyer après le boulot. Nouma est un croisement entre un pit-bull affamé, un sergent chef instructeur chez les marines, et une femme. Mais pour simplifier la chose, disons que c’est un dragon. Dès qu’elle ouvre la bouche, il faut se mettre à l’abri, ça va chauffer et il y aura pas de survivants au massacre.

Autant David est le roi des manguiers, le dragon est le roi de la maison. C’est son domaine, son territoire. Tout est règlementé. Vous allez vous dire, c’est normal quand on accueille comme ça des gens, faut un minimum d’ordre. Pas faux mec. Mais le dragon applique avec cruauté « nul n’est censé ignoré la loi ». Et gare à tes fesses si le premier jour tu fermes la porte des WC !!! Non mec, tu vas passer au peloton d’exécution…il faut laisser la porte des chiottes ouverte. Et t’en prends pour ton grade, d’ailleurs c’est comme à l’armée elle ne va pas t’expliquer pourquoi. T’appliques les ordres, c’est tout. Passons sur le fait que quand le dragon te dit « help yourselves » (« servez-vous tout seul à manger »), t’as pas intérêt à tenter de servir ton petit voisin de table. Certains ont essayé, C. a reçu la foudre. Tout est ainsi dans le monde merveilleux de Nouma. Si tu veux te resservir, tu attends que la sorcière te le propose…De toute façon elle a calculé au gramme près les portions pour chacun, elle tient à ce que l’on ne grossisse pas. Merci Nouma. Même David semblait désespéré du comportement de Shrek.

Ça se passait mieux entre le dragon, l’anglaise et la guatémaltèque mais faut dire qu’elles étaient soumises comme pas possible. Enfin bref, heureusement que tous les autres étaient sympa, sinon on aurait mit direct le plus de km possible entre elle et nous.

Mother’s day

Et oui, en Australie c’est la fête des mères et pour cette occasion nous sommes obligés de faire à manger pour le dragon. Mais comme le dragon est profiteur il a invité de nombreuses personnes, il faut donc nourrir 11 personnes ! Parmi eux il y a évidemment les résidents habituels, un suisse de notre âge, Nicolas, qui travaille pour la communauté de la région, Anne, une suisse employée dans la ferme, et d’autres amis de la famille, sans oublier un inconnu que le dragon a rencontré au supermarché le jour même. Déjà qu’on est pas de grands chefs, mais la motivation est absente quand il s’agit de faire un cadeau au dragon. On a pas le choix, Emma, Maria et le suisse cuisineront quelque chose, on doit faire pareil. C’est parti pour un gratin dauphinois français, on en profitera aussi ! Le suisse quant à lui prépare une fondue ! Il a importé du fromage pour ne pas être en manque en Australie. La soirée en l’hommage du dragon s’est bien passé au final, parties de ping-pong, convivialité et discussions en français étaient au rendez-vous. En plus de ça un nouveau wwoofeur est arrivé. Un australien nommé Guy, la quarantaine, il vient de vendre sa ferme et voyage en faisant du wwofing maintenant. Avant il acceuillait des wwoofeurs chez lui.

Dernier jour

Notre dernier jour dans la ferme n’était pas très efficient, la motivation n’y était pas du tout. Il faut avouer que c’est pas passionnant de tailler des arbres ! Après la matinée de travail nous sommes allés au bord de la Katherine river.

 

Nous sommes partis le lendemain matin pour rejoindre les parents de R. à Darwin et réparer quelques détails sur le Bousin (la porte notamment). Au moment de quitter la famille le dragon a été pris d’un élan de générosité et nous offert un petit pot de sauce à base de mangue que nous avions fait pendant le premier jour de travail. Comme quoi même un dragon peut être gentil par moment.

Nous garderons quand même un bon souvenir de ces quelques jours en compagnie de cette famille. Nous comptons refaire du wwoofing dans le Queensland. En espérant travailler plus avec des animaux qu’avec des arbres.

mercredi 6 mai 2009

Nitmiluk NP


Ou plutôt Katherine Gorge NP pour ceux qui ne parlent pas aborigène couramment. Et comme son nom l’indique, ce parc national abrite des spectaculaires gorges à moins de 30km de Katherine.

Au programme, nous avons fait 3 marches dans le coin. L’une le premier soir nous a menés en hauteur pour admirer un superbe coucher de soleil sur les gorges. Le second jour a été l’occasion d’aller jusqu’à un lookout en haut de la seconde gorge et de descendre voir une cascade mais quasi asséchée (normal c’est la saison sèche).

 

Et la petite dernière (12km) nous a conduit dans Butterfly Gorge qui est une gorge quasi sèche mais abritant une végétation abondante et des superbes papillons. On a un peu eu les choquottes à descendre là dedans, ça sentait le coin à crocodiles. Heureusement que le ranger nous a dit qu’il n y avait pas de problèmes dans cette gorge.

 

Parce que pour le reste du parc, c’est baignade interdite à moins de vouloir rendre service aux croco du coin. D’ailleurs on en a vu un minuscule le second jour lors de notre dinner cruise. Pour les anglophobes, on a fait une superbe croisière-diner dans les gorges pour l’anniversaire de R. Et oui c’est bientôt, faudra penser à mettre mon RIB en ligne…

Nous avons visité la première gorge puis on descend du bateau pour accéder à la deuxième gorge et au deuxième bateau. Entre les deux des peintures aborigènes sur les hautes falaises. Puis visite de la deuxième gorge, c’est magnifique d’être entre ces hautes falaises à la lumière du coucher de soleil.

 

Les pièges à crocodiles sont là, les wallabies aussi ainsi que les touristes allemands.

Et puis le clou de la croisière, le restaurant flottant. Accueil avec du vin pétillant, une sélection de canapés raffinés (à manger, pas pour s’asseoir) puis un buffet proposant trois plats différents porc/barramundi/et je sais pas quoi mais c’est du poisson et enfin un énorme gâteau au chocolat ou à la banane. Très bon. Le tout ancré dans les gorges, près d’un banc de sable à la lumière d’une bougie électrique. Un vrai moment romantique, surtout que l’on a eu la chance de se retrouver à une table seuls en tête à tête. La classe. Un excellent cadeau d’anniversaire, merci à C.

 

dimanche 3 mai 2009

Northern Territory


A quelques kilomètres du lake Argyle, nous sommes rentrés dans le Northern Territory peu avant la nuit. Pas de photo du panneau « Welcome to Northern Territory », à cause de C. qui pressait la pédale d’accélération. Tant pis, je m’en remettrais peut être un jour. Bref il n’y a pas eu de grand changement avant et après la frontière. Comme d’hab on a dormi au milieu de nulle part mais accompagné d’une dizaine de caravan/campervan tout de même.

 

 

Et le lendemain, et bien on a fait nos 500km habituels pour arriver enfin à une ville ! Heureusement que la route était sympa à travers le Gregory River NP.

Donc Katherine est une charmante ville de …. Ah non c’est pas charmant du tout. C’est une vraie ville australienne, traduction : c’est moche.

Mais il y a une source d’eau chaude dans laquelle on peut se baigner. C’est magnifique.

 

 

samedi 2 mai 2009

Kununura et Mirima NP


A près de 1 100 km de Broome se trouve Kununura (seule ville de plus de 1000 habitants depuis Broome). Sur la route, de nombreux parcs nationaux sont réputés pour leur beauté, en particulier le Bungle Bungle (là où a été tourné le film Australie). Malheureusement, les seuls moyens d’accéder à ces parc est de conduire un 4x4, faire un tour organisé ou un tour en hélicoptère. Notre bousin n’a pas 4 roues motrices et nous ne sommes pas si riches que ça, donc nous avons du passer à côté de ces merveilles de la nature.

Kununura est une vile essentielle sur cette route tout d’abord pour faire des provisions vu que les supermarchés se font rares il faut en profiter quand on en trouve un. Mais aussi car il y a un petit (mais magnifique) parc national qui jouxte la ville, le Mirima Natinal Park. Ce parc, à ce qui parait, ressemble au Bungle Bungle, mais en plus petit et, surtout, accessible à tous.
Nous avons donc fait une petite ballade pour observer ses formations rocheuses qui sont rayées à cause du vent et du temps.





Nous sommes ensuite allés au Lake Argyle, qui est en fait une retenue d’eau pour les agriculteurs de la région. Un barrage a été spécialement créé pour pouvoir développer des plantations et subvenir aux besoins de Kununura. Cette région de l’Australie connaît une saison des pluies en été et une saison sèche en hiver. La gestion et la préservation de l’eau est un problème important en Australie, tous les jardins ont des réservoirs qui collectent l’eau de pluie et la plus part des villes de moins de 2 000 habitants ne sont pas raccordés à l’eau courante. C’est pourquoi cette réserve d’eau près de Kununura joue un rôle important pour la ville.





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