dimanche 30 août 2009

La cité des singes


29 août

Départ pour Lopburi, on attrape un « bus » au vol. Tarif touriste imposé, explication bidon du mec « faut payer pour les sacs ». Bus folklo en compagnie exclusive de Thaï, ici on roule avec les portes ouvertes et les fenêtres tiennent par des bouts de ficelles. Environ 60km, environ 2h.

Pose des bagages dans une Guesthouse très agréable. Petit bungalow perso donnant sur un petit jardin. Déjeuner au marché. Surpris par la pluie, on se sert sous les parasols pour ne pas finir trempés.

Lopburi est réputée pour ses singes. Et oui le centre ville est envahi pour le malheur des citadins et le bonheur des touristes. C’est complètement irréel, les singes sont bien là par centaines. Chapardant la nourriture des humains, se balançant sur les câbles électriques (vu les installations électriques du coin, j’en connais qui doivent manger du singe grillé), opérant des migrations dans le centre ville, sautant dans les pickups, ouvrant les robinets pour boire, ils animent cette ville qui sinon n’aurait aucun intérêt.

 

 

 

Visite d’un temple hindou où sévissent les singes.

Visite d’un temple « gothique » écourtée, ça grouille de chiens errants encore une fois.

30 août

Visite de Wat Phra Si Ratana Mahathat (remporte le concours du nom de temple le plus long). Tous seuls dans les ruines. Lieu très reposant.

 

Etude de la suite de notre parcours en attendant que la pluie s’arrête.

Et on repart étudier nos cousins. Un temple est constamment envahi par les singes. Des vendeurs de nourriture pour singes. Mauvaise idée, ceux qui en achètent se font des amis un peu trop agressifs. Ces vendeurs chassent les singes à l’aide de lance pierres (chargés avec des munitions de nourriture). C'est une ville complètement folle qui nous a plu.

jeudi 27 août 2009

Ayutthaya


Nous quittons Bangkok sur une impression d’arnaque encore une fois, quand le taxi refusait d’utiliser le compteur pour sa course et a préféré nous faire un prix touriste. Arrivés à la station de bus, nous avons cherché une compagnie de bus en particulier (la plus sûre) malheureusement, tout était écrit en thaï et quand on demandait où était notre compagnie de bus, les gens rigolaient et disaient qu’on pouvait prendre le ticket avec leur compagnie… Même le stand d’information n’était pas coopératif. Nous nous sommes donc résignés à prendre une compagnie que nous ne connaissions pas (peut être celle qu’on voulait, d’après la femme au guichet c’était bien écrit le nom de notre compagnie sur le mur, sauf qu’il est impossible de vérifier comme on ne lit pas le thaï).

Après 1h30 de bus, nous voilà à Ayutthaya ancienne capitale où de nombreux vestiges subsistent de l’époque où les rois vivaient ici. Nous nous dirigeons vers les deux principales ruines, Wat Ratbunara et Wat Phra Mahathat où nous avons pu observer la tête d’un Buddha littéralement intégrée à un arbre.

 

Nous sommes enduite allés à Wat Thammikarat, un ancien temple qui avait l’air beau (et décoré avec des coqs ?!) mais une horde de chiens sauvages a pris possession du lieu, il était donc plus judicieux de quitter le lieu précipitamment.

 

Nous finissons la journée par un bon repas au marché couvert.

Le second jour nous louons des vélos pour parcourir les autres temples et ruines. Nous commençons la journée en prenant notre petit déjeuner à l’Ayutthaya Historical Park. Puis nous rejoignons les ruines de l’ancien palais royal.

 

Nous avons ensuite aperçus nos premiers éléphants dans la rue et rencontré notre premier thaï qui nous a aidés à trouver notre route sans chercher à nous vendre quelque chose. Il faut avouer qu’en s’éloignant de Bangkok, les habitants sont plus souriants et qu’on est moins harcelé pour acheter un costume ou prendre un tük tük.

Direction Phu Khao Tong pour finir la matinée. Il s’agit d’une pagode d’où, d’après le Lonely Planet, nous avons une vue panoramique sur Ayutthaya. Nous grimpons donc. La vue est belle, bien que nous nous attendions à un meilleur panoramique.

 

Sur le chemin de la pagode, nous nous sommes arrêtés à un temple anonyme.

Pause midi rapide à un marché (le meilleur endroit pour déguster des plats thaï en compagnie de thaïs et à prix thaï). Nous décidons ensuite de continuer notre tournée des ruines. Objectif : 3 anciens temple de l’autre côté de la rivière, il nous parait simple de prendre le pont… erreur, c’est la route pour Bangkok ! On se retrouve à vélo sur un pont autoroute. Une fois le pont passé on réalise qu’il sera difficile voire impossible d’arriver entiers jusqu’aux ruines vu qu’il faut continuer sur l’autoroute. Demi-tour, on trouve une route un peu plus calme pour traverser la rivière. Arrivé de l’autre côté on se retrouve à nouveau au milieu de quatre voies. On a réussi tant bien que mal à rejoindre le trottoir. Une fois à l’arrêt on se rend compte qu’une pédale du vélo de R. ne tient plus très bien. Nous sommes à environ 45 minutes de marche du louer de vélos et il fait 30°. On décide d’essayer de ramener le vélo sans péter la pédale. Manque de chance, après 10 mètres R. perds la pédale sur la route (ce qui a bien fait rire les thaïs qui étaient à côté), on la ramasse et on se rend compte qu’il est impossible de la remettre. R. finit donc le chemin en vélo-trottinette.



On aura passé une très bonne journée à travers Ayutthaya.

mercredi 26 août 2009

Bangkok


24 août : changement…

9h d’avion. « Le monde de Nemo » et « Australia ». Arrivée 1h du matin aéroport Bangkok, c’est bien la saison humide, une cascade d’eau opère sur l’aile de l’avion. Petit somme dans l’aéroport en attendant le lever du jour.

Bus vers le centre ville. Bangkok c’est pas Sydney, les immeubles font peur. Arrivée Kao San quartier des touristes, guesthouse « New Merry V ». Petit somme à nouveau.

A la recherche d’un sac à dos pour le PC et d’un pantalon à Kao San. Harcelé par les vendeurs de costumes, les Tuk tuk … Portefeuilles sur pattes…Attention à l’arnaque dans ce quartier. Prix touristes. Mission réussie pour le sac mais pour le pantalon, on ira voir ailleurs, c’est aussi cher qu’en France. Mais quel dépaysement déjà…

Restau le soir près de Kao San. Délicieux.

25 août : les transports

Mission pantalon 2. On vise MBK shopping center. On essaye le traditionnel Tuk-Tuk. Très amusant, ça zigzague n’importe comment dans la circulation anarchique de cette ville. Un bon bruit de mobylette.



Elle nous amène au passage à « Lucky Buddha ». C’est fermé héhé. Tuk Tuk amusant jusque là, après arrêt forcé à une agence de réservation de séjour…On rentre dedans pour faire plaisir et on sort. Arrêt suivant, fabrication de costumes. Puis elle nous abandonne près d’un canal pour prendre un « bateau » jusqu’à notre destination. Il faut escalader le rebord du bateau et pour descendre, marcher vers l’avant sur le rebord du bateau. On a dû passer pour des gros manchots de touristes.

Après midi dans le mega shopping center. 8 étages. Aussi moderne qu’en France, gros contraste avec le reste de la ville. Pantalon trouvé. Super restaurant japonais le soir. Retour par le bus. Bon vieux bus, étrange boîte de vitesse. Comme le bateau, faut sauter du bus pendant qu’il ralentit. Enormes bouchons en centre ville et il fait encore plus de 30°C. Rencontre d’un australien d’Alice Springs. On est franchement pas séduit par Bangkok. On est littéralement assailli en tant que touristes, il fait très chaud, la circulation est horrible…

26 août : journée temple

Ballade Lonely Planet dans le quartier des temples. Objectif : le grand palais. Mais sur la route, tout les Thais nous disent que c’est fermé et nous conseillent au choix une croisière ou d’aller au Lucky Buddha. Ils sont très sympas de nous conseiller ^^ Sauf que le grand palais est bien ouvert et qu’ils veulent que l’on dépense nos sous autrement. Si un Thai t’aborde, c’est pas pour taper la discussion. Espérons que cela sera différent hors de Bangkok.

Visite du grand palais. Ensemble de temples et anciens bâtiments officiels. Architecture merveilleuse, ça brille, couleurs variées. Excellent.



Arrêt dans d’autres temples dont celui avec la plus grosse collection de Buddha.



Visite d’une rue populaire de Bangkok, bidonville au dessus de la rivière…On est loin du standard de vie français ou australien.

Traversée du fleuve Chao Praya. Le bateau est plus pour les touristes que sur les canaux. Visite de Wat Arun d’influence Khmer. Superbe vue sur la ville. Retour sur l’autre rive. Petit verre en haut d’une terrace qui donne sur le Wat Arun. Coucher de soleil et illumination des temples.



Repas dans la rue, délicieux encore une fois (là aussi c’est différent de l’Australie). Forte averse à la fin du repas. C’est une véritable douche qui est arrivée sans prévenir.

Excellent journée, Bangkok nous a montré un meilleur visage.

dimanche 23 août 2009

Bye bye les kangourous...


Derniers jours en Australie…

Byron Bay sous le soleil

Après Surfers Paradise, une autre ville pour les jeunes qui aiment claquer des sous dans des conneries : Byron Bay. La première fois que l’on y est passé, il pleuvait mais cette fois il fait très beau ! Jolies plages, coucher de soleil magnifique, ballade jusqu’au phare magnifique.



C’est le bon côté de Byron Bay. Il y a aussi des centaines de boutiques spécialisées dans des conneries et pleins de restaurants dont un qui nous a bien plu. Une journée et demie passée et puis il nous faut reprendre le bus.

Cette fois c’est du sérieux : départ 19h30, arrivée 9h30 à Sydney. 14h de route pour faire 800km. On a décidé de le faire de nuit pour s’éviter de payer une nuit de backpacker et de s’ennuyer pendant 14h. Et on a bien fait, on a pas si mal dormi que ça.

Back to Sydney

Retour au point de départ, même ville, même backpacker, même gérant, même chien du gérant à l’agonie. Au programme de ces deux derniers jours en Australie. Un petit colis à envoyer à France (il est parti en paquebot, arrivée prévue dans 3 mois), les dernières cartes postales, coup de téléphones et tester les dernières bières inédites.

Et puis un joli tour en Ferry jusqu’à Manly Beach. Belle vue sur la baie de Sydney. Jolie plage. Malgré l’hiver (vraiment doux, on pensait avoir plus froid), des gens se baignent à quelques minutes du centre de la plus grande ville australienne.



On ne voulait pas partir de Sydney sans aller à la Sydney Tower, le plus haut point de la ville. On y est allé quelques minutes avant le coucher de soleil pour voir et de jour et de nuit. La vue est vraiment splendide, on peut voir l’opéra, le Harbour bridge, les grands espaces verts, les eaux de la baie, tous les grattes ciels de haut…Magnifique et à la tombée de la nuit, toutes les lumières apparaissent rendant le spectacle encore plus beau. On ne pouvait pas partir sur une meilleure impression.





Au revoir les kangourous, bientôt les éléphants

C’est fini les kangourous, ce fut une belle aventure. Mais point de discours, la flemme…alors,

On ne regrettera pas :

l’amour des australiens pour les parkings,
les fast food australiens,
les « restaurants » australiens,
la porte du van qui tombe,
le VAN qui tombe en panne au mauvais moment au mauvais endroit,
la vie dans le bousin quand il pleut,
conduire 600km sans croiser une ville,
l’humour des australiens,
le risque de percuter un kangourou ou une vache la nuit,
les aborigènes bourrés,
la séparation entre blancs et aborigènes,
les garagistes,
les tenues des australiennes,
l’accent australien,
la chaleur à Broome,
le coût de l’alcool,
les français relouds,
la recherche de boulot,
le picking de fraises,
le travail à l’usine de saumon,
la végémite,
l’eau du South Australia,
manger des pâtes, du riz, du couscous, des noodles et des sandwichs,
les moustiques et les mouches,
le prix des Caravan Park en dehors de la côte est,
faire à manger quand il pleut ou qu’il fait nuit,
« fucking fuck fuck fuck » toutes les deux phrases,
rouler à 80km/h,
les douches froides à la plage,
les toilettes de brousse !!!


Mais on se souviendra à jamais :

les australiens,
les australiens une bière à la main,
la moumoute pour la bière,
l’amour des australiens pour le camping,
l’art kitsch australien,
le wifi gratuit à McDo,
les barbecues gratuits,
la vie dans le bousin,
les plages,
les grands espaces,
le centre rouge,
les régions tropicales,
le doux climat d’été en Tasmanie,
l’hiver à 25°,
les parcs nationaux,
la nature,
la propreté des ville,
les espaces verts en ville,
les gratte-ciels,
l’humour des australiens,
le boing boing des kangourous,
les oiseaux et leur drôle de chants,
les animaux,
l’accueil des australiens,
le coût de la vie,
les français sympas,
la rencontre avec les autres backpackers,
les parents de R. dormant sous la tente,
les vacances,
la liberté d’aller où on veut quand on veut…

Dans quelques heures nous serons à Bangkok, et on espère bien croiser de l'éléphant !

mardi 18 août 2009

Surfers Paradise


Nous revoilà sur la Gold Coast, à Surfers Paradise, là où nous avions fait un passage éclair avec notre feu Bousin. Cette ville n’est pas faite pour les itinérants puisqu’il est impossible de se garer et de dormir dans son van.

Mais nous revoilà, à pied cette fois. Il faut savoir que Surfers Paradise, en plus d’être l’endroit idéal pour faire du surf est une ville qui est réputée pour son ambiance nocturne. Nous avons donc décidé d’y passer quelques jours avant de quitter l’Australie.

Dès notre arrivée au backpacker on nous annonce qu’on peut avoir une entrée et deux boissons offertes en boîte le soir même. Nous allons pouvoir juger par nous même du mythe qu’est la Gold Coast. Heureusement nous sommes en hiver il est donc possible de danser et respirer. Evidemment nous avons droit à de la musique techno et à un bruit empêchant toute communication mais c’est ça de sortir, nous n’avons plus l’habitude ! Nous avons quand même passé une bonne soirée.

Les 3 jours suivants R. a fait d’excellentes prestations de surf (facile avec une grande planche pour débutants !!).





Nous sommes également allés à Time Zone, une salle de jeux immense où nous nous sommes essayés à Guitar Hero, le tir à la carabine, le flipper et bien d’autres jeux.

C. a essayé l’attraction la plus ennuyeuse et la plus ringarde parmi toutes. Le choix a été dur.



Nous avons tout de même gagné deux magnifiques lots.

Nous garderons un bon souvenir de Surfers Paradise, avec le couché de soleil au pied des buildings.



samedi 15 août 2009

Brisbane


Brisbane troisième plus grande ville d’Australie avec 1 ,5 million d’habitants est la capitale du Queensland. Comme toutes les grandes villes australiennes, c’est une ville très agréable à vivre.

Roma Park et les Botanic Gardens sont les deux espaces verts en plein centre ville. Nous avons fait d’agréables piques niques (barbecues bien sûr) dans les Roma Parklands, les jardins sont très bien faits. Notamment le kangourou en fil de fer recouvert de je ne sais quelle plante grimpante nous a beaucoup plu. Maman R., je veux le même au jardin pour notre retour.



La Brisbane River coupe la ville en deux mais un service de ferry-bus permet de rapidement relier les deux rives. C’est très bien pour les habitants et encore mieux pour les touristes, cela fait une croisière à bas prix. La vue sur les nombreux gratte-ciels du centre ville est excellente. Nous qui aimons beaucoup les gratte-ciels, nous n’avons pas été déçu, ceux de Brisbane sont particulièrement élégants.



Et ils sont très bien mis en valeur la nuit, ainsi que l’un des ponts qui a été construit par le même architecte qui a élaboré le Harbour Bridge de Sydney.



Depuis le beffroi du city hall, la vue sur tout Brisbane est à voir. Etonnant mélange de modernité et de plus vieux édifices.

Brisbane est une ville très animée et nous avons été très fiers d’assister à notre premier concert de Rock Catholique. « Jésus reviens, Jésus reviens parmi les tiens lalalala ». Formidable. Il y a de nombreux « vrais » restaurants (comprenez qu’on peut commander autre chose qu’un fish & chips ou un hamburger), nous sommes donc allés dans le chinatown pour manger chinois. Ouais nous ne sommes toujours pas convaincus par les restaurants australiens. Après avoir vendu notre conovan, nous sommes allés faire la fête dans le quartier branché des bars/boîtes du quartier de Fortitude Valley. Encore une fois Lonely Planet était un peu trop vieux, nous avons dû suivre notre instinct. On a passé la soirée dans un night-club pour gays et lesbians. Nous aurons un Lonely Planet beaucoup plus récent pour la Thaïlande.

La ville compte tout ce qui faut de shopping et la rue piétonne principale est très agréable. Tout est très centralisé et nous avons pu faire notre visa pour la Thaïlande, changer notre billet Emirates et prendre notre pass pour Greyhound bus sans difficultés. Et oui le retour du voyage se déroulera en bus.

Nous avons passé une semaine dans le caravan park le plus miteux de Brisbane. De très fortes ressemblances avec le caravan park de Melbourne. D’abord c’est pas très cher, ensuite tu comprends vite pourquoi…



Mais le VAN a choisi de tomber en panne à cet endroit et avons passé quelques nuits dans l’épave le temps de régler toutes les formalités. Ensuite nous avons atterri au X base central backpacker situé dans un ancien hôtel à l’architecture remarquable.

Départ le lendemain matin pour Surfers Paradise en bus tout rouge.

vendredi 14 août 2009

Le bousin chap.3 : le final

Il est maintenant temps de vous avouer l’inavouable sur notre fameux Bousin.

Fiche technique du bousin

- Fenêtre conducteur qui s’ouvre toute seule. Tu passes trop vite sur un dos d’âne et zouuuuuuuuu elle descend de 5cm. Ça nous a été très utile quand on a coincé les clés à l’intérieur du bousin en plein parc national désert (cf. post sur les Grampians). Il a suffit de forcer un peu et la vitre est descendue.

- Le frein à main. Tu peux rouler avec, ça pose pas de problèmes !

- L’essuie glace arrière ne fonctionne pas. Arf de toute façon il fait tout le temps beau en Australie

- Trois serrures forcées. Celle du conducteur a été réparée.

- La serrure porte conducteur (celle qu’on a fait changer) a une particularité : on peut l’ouvrir avec n’importe quelle clé Ford ou Mazda.

- La porte arrière ne peut pas s’ouvrir de l’intérieur. Sécurité contre les somnambules.

- Le siège passager éventré. On a mis une housse (retravaillée par nos soins pour correspondre à cette antiquité qu’est notre VAN), le motif de la housse est nettement plus joli que celui d’origine des sièges.

- Le starter marche quand ça lui chante, tu peux toujours le tenir d’une main et conduire de l’autre…c’est fun.

- Le bouton de ventilation (potentiomètre) a un fonctionnement bizarre. Tu peux le caler sur des positions qui n’existent pas.

- La porte coulissante tombée. C’est réparé. Mais il faut faire attention à bien la claquer ! Sinon le bruit est inquiétant quand tu roules.

- La rouille. Coulées de rouilles, trous dans la carrosserie. Ça donne un style au VAN et ça fait de l’aération.

- Peinture absente devant. Il fait pitié, personne ne veut le voler. Du coup on a repeint le VAN à la bombe pour lui donner (un peu) meilleure mine.



- L’allume-cigare était grillé, merci à nos vendeuses. C’est réparé.

- Il manquait un boulon à une roue. Si tu crèves, tu peux pas changer de roue. Merci à nos vendeuses. C’est réparé.

- La transmission est fatiguée, il faut jouer de souplesse pour toutes les vitesses excepté la 4 (pratique). On a donc fait changer l’huile de boite de vitesse et le mécano a trouvé plein de petits bouts métalliques dans l’huile : mauvais signe.

- Le confort intérieur diminue de jour en jour : le matelas commence à être pourri, la vaisselle en plastique a du vécu (petit goût de champignon pour tous les repas), notre power inverter marche quand ça lui chante…


Vous devez penser que si nous publions ce poste maintenant c’est parce que nous l’avons enfin vendu ! Ce n’est pas tout à fait faux, même si l’acheteur est loin de ce qu’on espérait et qu’il a été très dur en négociation. Mais reprenons l’histoire depuis le début…

L’achat du VAN

Après ce magnifique portrait vous vous demandez sûrement pourquoi on a acheté ça. La réponse est simple, nous avions mis la partie esthétique de côté et comme on s’y connaît rien en mécanique on a demandé aux vendeuses de passer un contrôle technique.



Les vendeuses très coopératives on réussi à passer le contrôle technique (pourtant très dur à obtenir à Sydney) avec succès. En plus elles ont fait ça au garage Chrysler, pas le bouiboui du coin, on fait donc confiance. Nous avons signés tous les papiers et sommes devenus propriétaires de notre maison roulante.

Les doutes

Un mois plus tard nous avons rencontré Bob, le mécanicien qui nous a hébergés chez lui quelques jours à Canberra. Après un coup d’œil à notre moteur (qui à ce moment roulait sur 3 cylindres au lieu de 4) Bob a été très surpris que le Bousin ait passé le contrôle technique. Pourtant nous en avons la preuve.

Quelques temps après nous avons eut notre problème de bougies en Tasmanie. Une fois de plus le garagiste critique notre VAN le qualifiant de poubelle et ne croit pas à notre contrôle technique.

Du coup on a commencé à se poser des questions sur la bonne foi des vendeuses. Nous faisons une rapide recherche sur Google avec les prénoms de nos vendeuses et tombons sur leur blog. Elles se sont fait un nouvel ami garagiste...Venant d'un garage Chrysler, c'est vraiment vexant. Ce n'est pas un boui boui !

Tout devient plus clair, nous sommes tombés sur deux arnaqueuses sans scrupules. Qu’ont elle fait pour obtenir un faux safety certificate, nous ne saurons jamais la triste vérité. Bref en attendant, nous n’avons plus confiance en notre moteur, mais faisons tout pour le préserver le temps du voyage.

Nous leur avons fait un joli courrier pour leur rappeler le caractere frauduleux de leur demarche et des poursuites que nous pourrions engager. Nous n'avons pas eu de reponse. On s'en doutait, ce n'est surement pas leur genre de faire face a leurs responsabilites. Depuis ce courrier, leur blog est d'ailleurs hors-ligne. Hasard ? Heureusement que nous en avons garde une copie et que la plateforme de blog doit maintenir un historique des posts relativement long.

Dans tous les cas nous nous souviendrons des deux arnaqueuses que sont Sophie Djellal et Marine Lebret. Extrait :





http://globetrotteuse.over-blog.net/article-24430914.html (ne fonctionne plus...)

Les problèmes mécaniques

Quand nous avons eu notre panne à Alice Springs le garagiste a, une fois de plus, eu un air de désolation : le système de refroidissement et le système d’allumage sont en fin de vie, sans parler du conduit d’air avec plein de scotch (on lui a d’ailleurs demandé d’en ajouté un peu).

A ce moment du voyage l’angoisse de ne pas finir le tour commence à nous envahir. On continue tout de même notre périple jusqu’à Cairns où il devient quasi impossible de passer les vitesses le matin. On fait alors changer l’huile de la boite de vitesse en espérant une amélioration. Mauvaise nouvelle, le mécano nous montre l’huile avec plein de bouts métalliques (des pignons sûrement) dedans.

Il devient urgent de finir le voyage, nous posons des annonces sur le VAN au cas où qu’on croiserait quelqu’un d’intéressé.



Nous allons jusqu’à Brisbane pour poser des annonces de vente en ville et sur internet. Nous reprenons la route pour finir le tour de l’Australie avec le passage à Tweed Heads.

La fin du VAN

De retour à Brisbane, nous faisons visiter le VAN à un suisse allemand qui trouve notre VAN un peu vieux…Bah ouais…Si on avait moins de scrupules on lui aurait fait un faux contrôle technique aussi.

Le lendemain matin, après une nuit en camping le Bousin ne veut pas démarrer. On appelle notre fameuse assurance dépannage qui arrive en moins de 30 minutes. Le mécano nous annonce que notre VAN est sur 3 cylindres (encore) et qu’il y a une pression anormale du liquide de refroidissement. Selon lui c’est tous les symptômes du joint de culasse. Il nous annonce qu’avec de la chance on peut s’en sortir pour 500€ mais que l’idéal serait de reconditionner le moteur qui est en mauvais état pour minimum 1000€, sûrement plus. Là, c’est le drame. On demande au hasard combien une casse pourrait payer pour notre VAN, verdict : maximum 50€.

Nous sommes donc face à un dilemme.

• Montant des réparations à faire (500 à 1000€).

• La transmission fatiguée (500€ supplémentaires, on peut toujours le cacher à l’acheteur mais ça serait digne d’une arnaqueuse telle que Sophie Djellal ou Marine Lebret).

• Il n’y pas beaucoup d’acheteurs en ce moment : en hiver australien les gens ont fini leur trip en VAN et généralement les nouveaux arrivant arrivent pour le printemps. Beaucoup de VANS et peu d’acheteurs, les véhicules partent a prix massacrés : 1500€ aurait été le prix maxi que l’on aurait pu espérer vendre le bousin.

Rapide calcul de tout, on arrive à une somme nulle auquel ajouter deux semaines de logement et de nourriture à attendre le client…

Ça sera donc la casse pour notre bousin. On sera fier d’être les derniers à avoir fait traverser l’Australie à ce grand père…Il nous aura fait de grosses économies (8 mois sans payer de loyer tout de même…) et nous aura amenés partout. Alors on ne lui on veut pas trop. Il va peut être même nous manquer.

Nous avons contacté une casse qui nous a proposé de le remorquer gratos depuis le caravan park où nous logeons depuis quelques jours. Quelle générosité ! On a accepté. Alors on a vidé tout le VAN le 14 août au petit matin, jeté beaucoup de vieux trucs tout cassés et laissé à disposition des habitants du caravan park ce qui a encore un peu d’intérêt. On a attendu comme des cons le remorquage mais le mec nous a posé un lapin. Alors on a démarré une dernière fois l’éconovan. Et on a prié pour ne pas plier le moteur sur la route menant à la casse. Avec un système de refroidissement âgé et un joint de culasse mort, on nous a dit qu’il ne fallait pas conduire plus de 20 minutes avant de tout péter.

Le mec n’avait pas l’air de se souvenir de nous et du coup on l’a négocié pour 200$ !!! Youhou !!!!!

Nous n’avons pas eu le temps d’assister à son démantèlement puis à sa mise à mort par compression. Nous voilà à pied prêt pour une nouvelle étape dans notre voyage.



Ce soir nous dormons dans un vrai lit mais nous n’aurons pas vu sur une plage de Nouvelles Galles du Sud, nous ne profiterons pas d’un lever de soleil en plein outback, et encore moins du spectacle des kangourous au centre d’un parc national.

mardi 4 août 2009

La boucle est bouclée


Dernières aventures

Après un rapide passage à Brisbane pour préparer la vente du véhicule, nous allons faire un petit tour sur la Gold Coast. La Gold Coast c’est une succession de stations balnéaires accolées et surpeuplées où les jeunes d’Australie viennent se défouler pendant les vacances.

Les stations balnéaires n’ont rien de spécial hormis que l’on peut voir les buildings depuis la plage. Surtout à Surfers Paradise la principale ville. Où l’on a fait un passage flash éclair, on a même pas réussi à se garer pour faire des courses…C’est pas des villes pour la vie en VAN.



Dodo à Nerang à l’intérieur des terres où nous pensions retrouver le calme de la campagne. C’est raté, c’est encore surpeuplé…On a tout de même trouvé un coin où manger et dormir.

Direction le Lamington NP, un joli parc perché sur une chaîne de montagnes.

Une belle petite randonnée. Nous avons eu la chance de croiser un gros lézard assez impressionnant. R. a failli lui marcher dessus, le lézard se camoufle bien dans le décor.



Ensuite nous avons tenté d’aller à un autre parc national, mais vraiment la route était trop inclinée pour nous. On a dû changer l’itinéraire prévu. On a fait un passage par Natural Bridge, un mini parc national agréable. Puis retour pour quelques km en Nouvelles Galles du Sud via l’intérieur des terres, finalement c’était un bon changement de programme, la route est splendide à travers la campagne. Et puis nous sommes arrivés à Tweed Heads.

La fin du road trip

Pour ceux qui ont une grosse mémoire et qui ont suivi le blog depuis le début (il doit rester les parents de R. et son frérot), ils se rappellent de notre passage à Tweed Heads au mois de novembre dernier. C’était le point le plus au nord de Sydney que nous avions atteint avant de rebrousser chemin. Il pleuvait énormément (une tempête sévissait alors à Brisbane) et nous avions cherché le Captain Cook Memorial, une statue très moche.

Nous y revoilà et cette fois il fait beau !! C’est l’endroit où nous terminons notre tour de l’Australie à l’endroit où un mémorial est élevé à l’hommage du capitaine Cook un des premiers navigateurs ayant eu pour mission d’explorer les côtes australiennes. Le tour est bouclé après 9 mois et un jour de voyage et quasiment 35 000 km en plus pour notre bousin.



Nous avons voulu boire un verre de vin au bord de la plage pour fêter ça mais la zone est « alcool free ». Tant pis, on a vécu comme des clandestins toute l’année, c’est pas un panneau qui va nous arrêter. Mais deux secondes après la patrouille des flics est passée et on a fait un bon cul sec !

Le soir nous avons fêté cela dans un restaurant italien, très bonne décoration, on se serait cru sur les bords de la méditerranée. Pour la nourriture, pas de doutes, nous sommes toujours en Australie. Mais la soirée a été égayée par les photos diffusées sur la TV du restaurant. Des photos de vacances de l’un des membres du personnel qui adore prendre des photos de filles sur la plage surtout si elles sont topless. Et il avait un bon zoom le pervers… Un bon fou rire. Personne ne l’a remarqué à part nous, on a quand même prévenu une serveuse au bout de quelques minutes qui a bien rit à son tour.



Voilà pour cette journée forte en émotion. Nous avons réussi notre pari de faire le tour de l’Australie à bord d’un Van.

samedi 1 août 2009

Rainbow Beach & la Sunshine Coast


Rainbow Beach est une petite ville, proche de Fraser Island et qui fait d’ailleurs partie du même parc national que la fameuse île. Ce petit havre de paix est donc surtout connu par les amateurs de 4x4 car, comme sur Fraser Island, il est possible de rouler sur les plages et de parcourir des pistes de sable dans les dunes. Nous avons préféré ménager notre Bousin et lui éviter un ensablement. Du coup nous avons opté pour une courte ballade à pied qui nous a menés sur une dune magnifique.



Depuis le haut de la dune nous pouvons remarquer qu’au loin le sable est de différentes couleurs, d’où le nom de Rainbow Beach.



Nous avons aussi pris notre courage à 2 mains pour appeler le Western Australia et renouveler notre registration (vous savez, la vignette australienne). Après 20 minutes d’attente avec de la pub nous avons quand même réussi à parler à quelqu’un et payer pour 6 mois. On aurait bien aimé s’en passer vu que la vignette est bonne jusqu’au 6 août et qu’il est possible qu’à cette date notre cher VAN appartienne à quelqu’un d’autre. Mais bon, nous préférons payer quand même, on vendra la VAN un peu plus cher…

Après la corvée de l’appel passée, nous avons pu retourner sur la plage, faire du skim board et admirer le coucher de soleil.

Nous prenons ensuite la direction de la Sunshine Coast, juste au nord de Brisbane. Nous allons directement à Noosa car de nombreux backpackers nous ont conseillé cette ville, à ce qui parait on peut y voir des koalas. Il faut avouer qu’on était déçus, on s’attendait à une petite ville calme et au lieu de ça on a trouvé une station balnéaire digne de la côte d’Azur. On a passé une heure à trouver une place de stationnement et c’était seulement pour 1 heure (c’est dans des moments comme ça qu’on regrette le désert). On a quand même fait un tour à la plage où nous avons observé un nouveau sport de glisse. Ça consiste à rester debout sur une planche et avancer à l’aide d’une grande rame. Il y avait même quelqu’un qui avait amené son chien sur la planche.



Une fois notre heure de parking expirée nous avons longé la Sunshine Coast sans vraiment s’arrêter. Nous avons préféré partir à la découverte de l’intérieur des terres et suivre une route conseillée dans nos guides. Nous avons ainsi profité de merveilleux lookout, de chutes d’eau et surtout de Big Pineapple.



Big Pineapple où nous étions vers 15h, heure australienne soit 7h heure française. Au même moment Thibault, le 2ème neveu de R. voyait le jour à Nantes.

Nous avons fini la Sunshine Coast par le parc national des Glass House Mountains qui regroupe une chaine de montagnes de lave.

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