jeudi 30 juillet 2009

Fraser Island


Fraser Island est la plus grande île de sable du monde (120 km de long pour 15 km de large). L’île contiendrait plus de sable que le désert du Sahara, paraît-il. Ne cherchez pas de terre ou quoi que soit, le sol de l’île est constitué uniquement de sable. Et pourtant c’est loin d’être le désert, forêts d’eucalyptus et rainforests sont présentes…L’île est classée au patrimoine mondial, aucune route goudronnée ne la traverse. Seul moyen de la visiter faire un tour organisé en 4x4 ou mieux louer soit même son 4x4 et y passer deux ou trois jours. Les prix des tours organisés sont exorbitants et on peut louer un 4x4 contenant jusqu’à 11 personnes. Le prix par personne est alors assez avantageux. De plus certaines auberges de jeunesses « organisent » des groupes de 11 personnes pour louer un 4x4. Mais le petit problème à 11 personnes, c’est l’efficacité. A moins d’un miracle, un groupe de 11 personnes va mettre un petit moment à décoller du campement le matin…On s’est donc dit que ça serait tout de même bien d’y aller mais avec un petit groupe de 4 à 6 personnes.

Hervey Bay

Et c’est comme ça que nous nous sommes retrouvés à Hervey Bay (là où part le ferry pour Fraser Island). Les plages sont sympas, on peut voir les baleines depuis la côte mais c’est encore une ville attrape touristes. Si tu dors dans ton VAN tu risques 300$ d’amende (ils se foutent de la gueule de qui là ???) et la mairie emploie même un type de la sécurité pour mettre des amendes en pleine nuit. Ça doit être rentable surtout qu’après avoir reçu l’amende tu dois aller dormir au caravan park géré par la mairie. Et même si tu arrives à 23h le mec du caravan park sera là pour te faire payer, quelle organisation. Si l’amende n’est pas un fond de commerce, ici aussi…Heureusement que l’on est rôdé, le secret c’est de ne surtout pas dormir au bord de la plage et le mieux est de sortir à quelques km de la ville. Et là t’es peinard.

En tout cas le McDo est toujours aussi accueillant. Il nous a permis de faire nos petites recherches sur Fraser Island, d’en déduire qu’il fallait trouver 2-3 personnes pour louer conjointement un 4x4. Et comme nous avons cru entendre parler deux français dans le McDo, on est allé à leur rencontre. Et Toto et Roro aussi cherchaient un moyen pas trop cher d’aller sur Fraser Island. Entre français radins, on s’entend bien et on se donne rendez vous le lendemain matin pour aller à l’agence de location.

Pour 150$ par personne, ils nous proposent un beau pick-up 4x4 Hilux. Ceci pour 2 jours / 1 nuit. On désigne deux conducteurs R. et Toto On revient l’après midi pour le petit cours « comment conduire un 4x4, comment se désensabler etc… ». Mais petit souci, les précédents locataires de notre cher 4x4 ont loupé le ferry. Résultat, le 4x4 est sur l’île.

Agence : « Mais c’est pas grave, on vous paye le ferry passager et vous ferez l’état des lieux du véhicule sur l’île »
4 français en colère : « et on va trimballer notre tente, nos sacs de couchage, notre matelas gonflable, notre réchaud, notre glacière, nos provisions de nourriture/ d’eau, on a que deux mains chacun…Et on va faire l’état des lieux le matin, donc perdre du temps et revenir en avance aussi pour l’état des lieux de sortie ? »
Après de rudes négociations, quelqu'un va nous aider à porter tout le matériel jusqu’au ferry. Et surtout pour le retour, on nous donne le droit de prendre le dernier ferry passager (20h) au lieu du ferry de 14h comme prévu. Et ça c’est bien, nous aurons vraiment deux jours complets sur l’île.

1er jour sur Fraser Island

Comme prévu un mec vient nous aider à porter le matériel et on sent que ça le fait chier. Petite mention pour l’agence qui a oublié de faire la réservation pour le ferry et hop une frayeur de plus juste avant de partir. Ils commencent à nous plaire. Après une petite demi-heure, nous débarquons chargés comme des ânes. Heureusement que le 4x4 nous attend juste au bout de la jetée. Et maintenant on comprend pourquoi ça s’appelle une « jetée », t’es super content d’arriver au bout et de jeter tout l’équipement à l’arrière du pick-up. Etat des lieux de la voiture, très rapide évidemment c’est l’état des lieux d’entrée. « Et euh c’est normal que ça soit aussi dur la boîte de vitesse 4x4 ?? » « ouais ne t’inquiètes pas, il faut attendre que l’huile chauffe et après c’est du tout bon » « cool ». On a même pas eu droit à un démarrage de la voiture.

R. se dévoue pour être le premier à conduire le 4x4, direction la plage à l’opposé. Après 100m de route goudronnée, on arrive directement dans le sable. Et c’est là que l’on ne regrette pas d’avoir laissé le VAN sur le continent. Le sable est plutôt mou et montées/descentes alternent. On passe en mode 4x4 High Range. Si on s’embourbe, petite marche arrière et on réessaye. Et dans le pire des cas, on passe en Low Range. C’est le mode ultime du 4x4 qui permet de se sortir de toutes les situations. Après quelques minutes laborieuses, le coup de main est vite pris. Et c’est franchement amusant à conduire. Sur la route on s’arrête à un lookout qui donne sur des grandes dunes de sable puis sur l’océan. Et puis on arrive sur la plage. Le sable est bien tassé, on peut rouler à 60 km/h sans problème. C’est vraiment magnifique, la plage fait plusieurs dizaines de km de long en face de nous, sur la gauche on peut voir les dunes ou de la végétation et sur la droite l’océan pacifique ! Il y a quelques 4x4 qui roulent aussi mais ça reste raisonnable, mais attention aux petits avions de tourisme qui atterrissent directement sur la plage; ils ont la priorité !

C’est de la bebom de conduire sur la plage. Mais petit bémol dans tout ça, on ne peut pas conduire sur la plage 2h avant et 2h après la marée haute. Certains endroits de la plage sont alors complètement recouverts d’eau salée et il ne faut surtout pas rouler dans l’eau salée. Sinon le 4x4 est fichu et 4000$ partent directement dans les caisses de l’agence de location.

On s’arrête pour une petite ballade dans les Rainbow gorges. Une bonne ballade dans les dunes de sables, on se croirait au Sahara si on ne voyait pas l’océan.

Puis vient l’heure de la marée haute, on en profite pour repartir à l’intérieur de l’île s’éclater en 4x4.

 

On s’arrête au lac Allom qui abrite des tortues pas très sauvages. Petite ballade autour du lac et hop retour sur la plage. Où on s’arrête pour voir les pinnacles, formation de roches sablonneuses de toutes les couleurs. Puis on s’arrête à Maheno Wreck une épave juste au bord de la plage. Ça tombe bien, ça fait une bonne attraction touristique !

On doit maintenant trouver un terrain de camping où dormir, on en vise un près de la plage avec toilettes/douches/barbecues, le luxe ! Mais surprise en arrivant là bas, il faut avoir réservé avant…Et c’est ainsi pour tous les terrains de campings avec un minimum de luxe. Il ne nous reste plus que les campground de guerriers. C'est-à-dire sans toilettes, sans douches, sans barbecues, sans rien du tout. Juste un coin où poser sa tente. Ça semble rude mais ces campground là sont situés tout au bord de la plage sur des dunes de sables à 100 m de l’eau. On va pouvoir planter la tente sur la plage en toute légalité, merci Fraser Island. On vit une vraie soirée de débutants en camping (faut dire que l’on a pas pu amener tout ce que l’on voulait sur l’île vu les circonstances). On mange des raviolis en boîte (beh ouais pas de glacière) et après …on s’ennuie. On a pas de table, pas de vraie lampe, pas de musique et il fait nuit à 5h30. Les étoiles sont notre seule distraction. Autant dire que l’on se couche très tôt, non pas que les étoiles soient pas belle mais ça bouge pas beaucoup…La nuit est moins froide que prévue et notre tente tient toujours le coup malgré son état de plus en plus délabré.

2ème jour sur Fraser Island

Lever matinal pour voir le lever de soleil directement sur la plage. Petit moment magique, c’est vraiment très beau.

 

On prend donc notre petit déjeuner tranquillement puis on va réveiller nos deux collègues qui ont dormi dans la voiture. Les veinards !!! On ne les envie pas. On part peu après juste au point le plus au nord de l’île accessible avec un 4x4 de location, plus haut c’est interdit. Sur le chemin, un dingo se promène et à notre vue prend la pose sur la plage. Roro et Toto sont ravis, c’est leur premier dingo. On se retrouve donc après à Indian Heads un promontoire d’où l’on a une belle vue sur les dunes de sables et l’océan.

 

Et surprise les baleines sont au rendez vous. Certes elles sont très loin et on voit pas grand-chose mais c’est tout de même chouette surtout pour nos amis du Mans qui les voient pour la première fois. Petit passage à Eli Creek, où la baignade est un peu froide. Nous repartons ensuite plein pot tout au sud de la plage pour bifurquer à l’intérieur de l’île et faire la tournée des lacs. C’est comme la tournée des bars mais avec de l’eau. Arrêt au lac Boomanjiin où nous faisons un festin à base de noodles et d’orange.

Puis repartons illico pour aller au lake McKenzie la star de l’île. Mais sur le chemin, c’est le drame. Nous nous enlisons. La piste est constituée de sable bien mou et surtout ça grimpe. On passe en Low gear. On recule et on réessaye d’avancer mais pas moyen, on est bloqué comme des cons. On commence à dégager le sable avec nos petites mains, le moteur touche le sable…

 

Et là arrive un autre 4x4 en sens inverse avec 11 personnes dont 9 filles. Elles nous aident à dégager le sable et à pousser la voiture. Cool ! Ça marche…heureusement qu’ils sont passé pas là, on a croisé personne d’autre sur le chemin auparavant. Par contre, on décide de faire marche arrière. Le passage est impossible (d’où les flèches rouges sur la carte que nous a données l’agence indiquant que l’on peut prendre la route que dans un sens, pas le nôtre). On doit revenir sur la plage et traverser à nouveau l’île par une autre piste. Autant dire que l’on va avoir du mal à rendre le 4x4 dans les temps. Surtout que l’on va devoir rouler un petit peu pendant les heures interdites, que l’on doit faire le plein d’essence et que l’on a pas le droit de rouler la nuit. Mais Toto nous a fait une sensationnelle course contre le temps, on est arrivé pile à 6h, certes un peu secoué mais vivant ^^.

On ne peut pas en dire autant du 4x4 qui quelques minutes avant d’arriver fait un bruit inquiétant…Dès que l’on tourne le volant à gauche, il y a comme un petit bruit de « montagne russe pas très bien entretenue ». D’après Roro, un cardan est sur la fin…Bon bon bon, on gare la voiture. Le type de l’agence vient faire l’état des lieux de sortie. Cette fois il démarre le moteur et essaye tous les boutons (pas comme à l’entrée). Et il recule la voiture, puis la gare tout ça sans tourner les roues. Ouf ! Il nous dit que c’est OK mais léger problème, l’empreinte bancaire de la carte de Toto est dans le bureau situé sur le continent. Si l’agence se rend compte du cardan abîmé, ça va nous coûter cher…Surtout que le mec redémarre pour aller laver la voiture peu après. Et puis on entend des bruits métalliques, comme si il rafistolait la bagnole…On embarque toutes nos affaires sur le ferry et on rentre dans nos maisons VAN respectives. Le lendemain matin, on doit aller récupérer l’empreinte bancaire de Toto qui a peur qu’on lui fasse faux bond. Mais comme on est toujours aussi honnête (au sens australien pas français…) on n’y va avec eux et tout est bien qui finit bien.

On finit tous ensemble pour un petit déjeuner au McDonald, là où l’aventure avait commencé…Ce fut une très belle aventure !

Un petit aperçu en vidéo :



vendredi 24 juillet 2009

Agnes Water – Town of 1770


Nous revoilà dans une station balnéaire, pour décompresser après ces derniers jours très intenses à Bundaberg^^
Nous profitons d’être encore assez au Nord et donc d’avoir un hiver à 25° pour aller à la plage. R. en a profité pour faire du skim board.



Après quelques heures sur la plage nous sommes allés jusqu’à un lookout magnifique.

 

Et nous avons finis la journée sur la plage à observer le coucher de soleil (assez rare sur la côte Est qui est plus propice au lever de soleil).

 

Nous avons ensuite appelé les personnes qui devaient nous accueillir 3 jours plus tard pour du Wwoofing. Petit problème, ils nous ont oublié, du coup plutôt que de s’excuser ils ont préférer nous envoyer balader en prétextant qu’une personne était malade chez eux et qu’ils ne pourraient pas nous héberger. Sympa ! D’un côté ça nous arrange, on va pouvoir finir la boucle et se consacrer entièrement à la vente du VAN. Mais bon, le Wwoofing nous aura bien fait looser quand même. Entre la recherche de Wwoof où tout est déjà complet parce qu’il faut réserver 1 mois à l’avance. Et quand on réserve on nous oublie… Sans parler de notre expérience Dragon ! Heureusement qu’on a passé une semaine à la station.

En cherchant un coin pour dormir nous avons rencontré une dizaine de personnes qui comptaient dormir sur le parking de la plage (pas très original). On a décidé d’aller plus loin quand même. Réveil tôt le matin et petit déjeuner face à une crique isolée.

 

Nous avons ensuite passé la journée à la plage. Un petit tour en ville nous a permis d’admirer les bancs de sables près du port.

 

Après deux jours de farniente il est temps de repartir vers Bundaberg et continuer la route plein Sud.

mercredi 22 juillet 2009

Bundaberg


La ville arnaque

Ah ! Bundaberg, une ville dont on entend parler depuis notre arrivée en Australie. Mais non, ce n’est ni pour ses plages, ni pour la beauté de la ville, ni pour ses vignobles… mais pourquoi alors ? Pour son fruitpicking ! Ici c’est le meilleur endroit d’Australie pour se faire exploiter. Il y a toujours des fruits ou légumes à ramasser ici, entre les avocats, les fraises, les courgettes, les haricots, les patates… En plus si on veut trouver du travail c’est pas compliqué, il suffit de dormir à l’auberge de jeunesse qui se charge de trouver du travail. Evidemment, du coup les auberges de jeunesse se font leur commission au passage (frais pour trouver le travail, pour le bus qui emmène et ramène du travail) et à la fin il reste pas beaucoup d’argent pour le pauvre petit backpacker qui se tue au travail. Au long de notre voyage on a rencontré quelques backpackers qui avaient travaillés à Bundaberg et tous en gardaient un mauvais souvenir.

Là vous devez à vous demander ce qu’on vient faire dans cette ville arnaque. Et bien on pense déjà à nous séparer de notre VAN. La boucle est presque finie, nous pouvons facilement terminer en bus vu qu’il nous reste 800 km seulement. En plus on a rendez-vous pour du Wwoofing dans une ferme avec des chihuahuas, des poulets, des cochons etc. Pourquoi ne pas vendre le VAN et finir notre séjour dans cette ferme. Et puis, avec tout ces backpackers qui travaillent 7 jours sur 7 on devrait facilement en trouver un qui a envi de quitter vite, très vite cette ville une fois l’argent amassé. Nous voilà donc partis à la recherche d’un acheteur.

L’attente du client

Dès notre arrivée en ville nous avons fait le tour des backpackers pour poser nos annonces de vente. Nous avons aussi décoré notre cher et tendre de magnifiques « For Sale ». Enfin, on a mis notre annonce sur différents site web. Après ça il reste plus qu’à attendre le coup de fil.

On va donc jusqu’à une magnifique aire de repos à l’extérieur de la ville pour passer la soirée. On y rencontre deux français qui voyagent aussi en VAN. Ils nous ont fait découvrir la Goune comme ils l’appellent, qui n’est autre que du vin en cubi. Mais pas un vrai cubi, juste un sachet d’aluminium qui contient le vin, avec un petit robinet intégré. Pas mauvais, mais surtout pas cher, 6€ les 4 litres. On comprend pourquoi quand on voit inscrit sur l’emballage « ce produit a été fabriqué avec l’aide d’œuf, de poisson, de lait et de noix ». Les français étaient surpris qu’après 9 mois en Australie on ne connaisse pas la Goune (d’après eux, goune est un mot aborigène qui signifie oreiller, le cubi tient ce nom car une fois vide, si on rempli le sac d’aluminium d’air il peut faire office d’oreiller).

 

Nos premières journées d’attente n’ont pas été si longues, Bundaberg est une ville pleine de ressources, entre son WIFI, ses prises électriques à la bibliothèque, sa galerie d’art, ses boutiques d’occasions, ses chauves-souris et ses plages, on trouve facilement de quoi s’occuper.

 

 

 

Malheureusement, aucun coup de fil en 3 jours.

A vrai dire on a quand même eu une touche, mais c’était quelqu’un qui n’avait pas du bien lire l’annonce et qui était à Brisbane (300 km au Sud). Faux espoir.

On décide donc de quitter Bundaberg, déçus, et de continuer la visite des alentours en attendant le Wwoofing.

Si vous avez envi de voir notre VAN de l’intérieur, toutes les photos sont ici

vendredi 17 juillet 2009

Reportage animalier


Français contre ornithorynque

Départ de Airlie Beach, direction le Eungella NP 200 km au sud. Ça grimpe rudement pour atteindre le parc mais il est réputé pour ses ornithorynques visibles en pleine nature. Et aussi ses backpackers français, autre genre d’animal. Tout aussi étrange qu’un ornithorynque, les observer est très instructif. Le meilleur endroit pour les croiser est un parking de centre d’information des visiteurs dans un parc national. Tout cela peu avant le coucher de soleil. Le backpacker français aime le camping sauvage. Qui pourrait l’en blâmer ? Personne, et sûrement pas nous. Le problème du backpacker français c’est qu’il aime un peu trop le gratuit. En cela il est très différent de son cousin allemand, très répandu dans cette contrée du globe. Le français aime tellement le gratuit qu’il est prêt à tout pour avoir du gratuit. Il n’a aucune conscience des mots « propriété privée », « respect des autres » ou encore « vol ». Un backpacker met de la musique (de merde) un peu trop fort la nuit, c’est forcément un français. Un backpacker vole dans un supermarché, malheureusement beaucoup le font et s’en vantent, c’est un français.

Pour ce soir là, le français a remarqué que la porte d’entrée du centre d’information n’était pas fermée à clé. Première question qui vient à l’esprit, « mais pourquoi t’as essayé d’ouvrir la porte du centre d’information à 20h en pleine nuit ???? ». On est malheureusement pas assez expert pour répondre à ce genre de question. Du coup le groupe de français a une idée lumineuse « EUUUUUUUUH ya du courant, on branche tous nos appareils dans le centre d’information », suivie de « on pourrait brancher la rallonge pour avoir du bon son dans le VAN » et encore mieux « et si on mangeait dedans ? ». Notre observation se poursuit depuis notre table de pique nique où nous dégustons de superbes pâtes à la sauce tomate. Jusqu’au moment où un pickup surgit sur notre parking/hôtel. Et merde, probablement un ranger…Les français courent récupérer leur matériel dans le centre d’info, et se mettent à l’abri dans leur VAN. Evidemment la ranger a tout remarqué. Après une petite altercation avec les français, elle repart. Suivi peu de temps après par les français, heureusement qu’on les arrête « oh les gars, on peut plus dormir ici ? », « beh non la ranger est très en colère, on va devoir dormir au campground payant non loin de là ». Sympa de nous prévenir qu’il faut bouger ! Et qu’on va devoir payer le campground à cause de gros boulets. Après on s’étonne que certains australiens ne soient pas très polis avec les backpackers…Bien sûr tout cela ne représente pas la majorité des backpackers français, c’est juste une minorité relativement importante et nuisible pour tous.

Bref le lendemain matin après une nuit glaciale, nous nous sommes levés en même temps que le soleil pour observer nos premiers ornithorynques dans une rivière depuis un petit pont.



On a été un peu surpris par leur taille, c’est plus petit que ce que l’on pensait. Et c’est plus moche que ce que l’on pensait aussi : une boule de poils avec un bec de canard. C’est vraiment une bizarrerie de la nature. On peut ajouter un nouvel animal à notre tableau de chasse australien déjà bien fourni !

Par la suite, nous avons fait une randonnée de 5km à travers la forêt du parc pour atteindre un superbe point de vue. L’étape suivante est un minuscule parc sur la côte à 50 km de là.

Après 9 mois, on est toujours fan des kangourous

Cape Hillsborough NP est un minuscule parc national. Mais il vaut le détour, la plage est gigantesque et forme un demi-cercle. Des collines verdoyantes bordent la plage ainsi que des palmiers. Le passé volcanique de la région a laissé des rochers à la texture et aux formes étranges. A marée basse, certaines des petites îles au milieu de la baie sont accessible à pied. C’est un véritable petit paradis et sans tout le business touristique. Du moins pas encore. On a donc fait une belle ballade le long de la plage, profité de la marée basse pour aller sur une des îles. Mais surtout, on a vu quelque chose d’inoubliable. En se promenant, au loin, nous avons aperçu comme des grands bouts de bois sur la plage. Chose étrange, les bouts de bois bougeaient.

Alors on s’est rapproché et SURPRISE. Deux kangourous bronzaient sur le bord de la plage.



Petit moment magique et comme dirait une australienne passant par là « où peut on voir cela ailleurs qu’ici ! ».



On a pris un milliard de photo. Surtout qu’ils se sont donnés en spectacle...



On a raconté notre rencontre avec les kangourou sous la forme d'un magnifique roman photo. Clique sur le lien, clique sur la première image et fais défiler manuellement les images à la main :

Sad Story

Et dans la foulée on vous remet notre premier roman photo en lien :

Love Story

Ornithorynque, kangourous sur la plage, journée intense ! Fin sur une aire de repos à côté de la plage…

Cassoar, freshwater crocodile mais au zoo

Etape suivante Rockhampton, ville réputé pour ses bœufs et ses beaufs. On s’est dit qu’on allé tester le bœuf (et non pas le beauf). Direction le restau de la ville où nous avons goûté un rum steak accompagné de sa sauce au champignon. C’était bon et ça change des pâtes !!!!!!!!

Toujours dans l’animal, on est allé visité un zoo gratuit dans la même ville. Ça vaut pas le Taronga Zoo de Sydney mais on va pas se plaindre. On a pu revoir des oiseaux magnifiques, des dingos, des kangourous, des koalas, des émeu et nos premiers freshwater crocodile ainsi que des cassoars…



Dodo le soir à quelques dizaines de km de Bundaberg.

mercredi 15 juillet 2009

Withsundays Island


Nous voilà arrivés à Airlie Beach, une petite ville (très) touristique puisque c’est de là que partent toutes les croisières en direction des Withsundays. Petite remise à niveau pour les arrivants, les Withsundays, c’est un groupe d’îles, sur la barrière de corail, et qui font parties du patrimoine mondial. On y trouve des plages magnifiques comme Whitehaven vous savez, la photo qu’on avait en bannière au tout début. Mais on peut aussi voir du corail, des tortues et mêmes des baleines si c’est la bonne saison. Le meilleur moyen pour découvrir ces îles c’est de passer 2 ou 3 jours sur un voilier à parcourir l’archipel.

Donc la première chose qu’on a fait en arrivant à Airlie Beach a été de choisir quel bateau nous allions prendre pour passer 2 jours en mer. Après avoir « visité » 2 agences de réservation notre choix c’est arrêté sur le Siska. Un voilier sportif où 25 personnes peuvent cohabiter. Comme on est chanceux nous pouvons réserver pour le lendemain, à condition que notre carte de paiement puisse tout payer sans atteindre le plafond. Malgré une frayeur nous avons trouvé un arrangement pour quand même partir le lendemain.

Une fois soulagés par notre confirmation de réservation nous décidons de visiter Airlie Beach. La ville se résume à une rue attrape touristes et à une esplanade. Vous vous doutez qu’on a passé plus de temps au bord de l’eau. Les palmiers, le port au loin avec de grands voiliers, l’eau claire et le lagoon rendent la balade très agréable. Nous finissons l’après midi par un cours de didjeridoo (l’instrument aborigène comme dans crocodile dundee, la référence). C’est plutôt bizarre à jouer mais on a bien rigolé.



Enfin, petit barbecue au bord de l’eau et préparation du sac pour la croisière. Vient ensuite le problème du dodo. Evidemment, on a pas envie d’aller au caravan park juste pour se garer. On décide alors d’aller à la marina, sur le parking gratuit où les gens laissent leurs voitures/van quand ils partent en croisière. Arrivée discrète, ça parait le coin idéal. Petit problème, nous avons pour la deuxième fois une nuit de l’angoisse avec besoin urgent de WC. On quitte donc la marina pour aller vers l’esplanade où une vingtaine d’autres VAN dort à proximité des toilettes. On restera là pour le reste de la nuit en espérant ne pas croiser de ranger au petit matin.

Le départ

Réveil 6h, petit déjeuner face à l’océan, puis direction la marina pour trouver une place pour laisser notre van 2 jours. C’est là que ça se complique, le parking est si petit qu’il faut se battre pour avoir une place. La majorité des voitures sont garées à où c’est interdit. On arrive tant bien que mal à trouver une bonne place.

Vient ensuite l’attente puis la rencontre avec l’équipage et les passagers du Siska. Le bateau est beau, même si notre chambre double comme dirait la femme qui nous a fait la réservation, n’est en fait qu’un lit double dans un dortoir. Nous prenons direction le large pour faire un peu de snorkeling (masque et tuba). Et sur le chemin, chanceux que nous sommes, nous avons observé les baleines avec leurs petits. Nous avons ensuite observés le corail et les poissons pendant une petite heure avant de remonter, grelottants sur le bateau. On n’est plus habitués à l’eau à 22°.

Whitehaven Beach

Comme on est là pour se la couler douce notre prochaine activité est de se prélasser quelques heures à la plage. Mais pas n’importe quelle plage, celle qui a le sable le plus fin, le plus moelleux, si si c’est possible. Quand on marche on s’enfonce dedans comme dans la neige. Vous allez commencer à vous demander où sont les photos de cette plage si merveilleuse. Et bien, comme on est des loosers, on a oublié l’appareil photo sur le bateau. Une française a eu la gentillesse de nous transmettre les siennes. En plus de la plage, nous sommes allés à un lookout d’où on profite d’avantage de la beauté de l’eau. On pouvait voir les raies se mouvoir.



Après cette après midi pleine d’action nous avons passés la soirée sous les étoiles à faire connaissance avec les autres passagers.

Le lendemain nous nous sommes levés tôt pour admirer le lever de soleil, mais malheureusement le soleil était caché par une île… Au moins, ça nous aura permis de voir quelques tortues à la surface de l’eau.

Nous avons ensuite revus des baleines qui jouaient. C’était assez drôle à voir. Nous avons eu droit à la baleine qui sort la tête de l’eau, la baleine qui fait sortit sa queue et surtout, la baleine qui fait coucou avec sa nageoire.

Le retour de Crush

Nous sommes ensuite partis pour faire une deuxième session de snorkeling, même si il fait froid (pour nous en tout cas) nous partons à l’eau. Et nous avons bien fait, le corail était beaucoup plus beau que la première fois et surtout, nous avons vus et suivis 2 tortues. C’est toujours aussi magique de les voir nager. On se croit vraiment dans le monde de Nemo.



Sailing

Pour finir la croisière, le bateau a ouvert les voiles (jusque là il n’y avait pas de vent du coup c’était plus un bateau à moteur) et nous avons eu droit à un cours de sailing comme ils disent. A vrai dire c’était surtout un après midi à rester dorer au soleil sur le pont du bateau.



Les nights clubs

Une fois de retour à Airlie Beach nous retrouvons notre van avec un petit papier accueillant sur le pare brise nous rappelant qu’il est interdit de dormir dans son van hors mis dans un caravan park. Nos amis les rangers ont dus réveillés quelques backpackers ce matin là. Et nous avons appris que toutes les voitures mal garées avaient eu une amende, c’est des cow-boy ici les policiers.

Après avoir rangés nos affaires et fait un tour dans les quartiers résidentiels pour chercher un coin où dormir, nous allons au bar « Beaches ». Vous allez penser que ça nous ressemble pas d’aller en bar, et vous avez raison, mais là c’est pour passer la soirée avec l’équipage et les passagers du Siska, tout ça autour d’un verre et de tapas offerts par la maison. Après quelques temps à bavarder nous décidons d’aller en boîte, à Mama Africa. Nous avons un coupon pour boisson gratuite. La déco est pas mal, la musique est atroce mais nous passons le temps à observer les fashions qui tentent de draguer des filles bourrées.

Nous prenons ensuite la direction du dodo dans le quartier résidentiel et là, manque de chance nous croisons une voiture de flics qui fait demi-tour en nous voyant. Si ça c’est pas de la discrimination envers les van… Petit contrôle d’alcoolémie sans gravité mais du coup impossible de dormir là. Nous allons donc plus loin, à quelques kilomètres à la sortie de la ville. Et on a bien fait, le lendemain matin, alors qu’on prenait notre petit déjeuner au bord de l’eau nous avons vus les rangers réveiller les van et même appeler la police. On se croirait à Broome.

Nous avons quand même passé deux jours excellents à bord du Siska et avons apprécié la ville et ses barbecues.

samedi 11 juillet 2009

Queenslander


Pas tellement de visites ces derniers jours mais on va quand même trouver quelque chose à vous raconter.

On peut résumer ces 5 derniers jours par une intoxication alimentaire à la patate moisie, une journée à s’en remettre, un skydive annulé pour cause de pluie, Townsville bloquée à cause d’une course de voiture, du temps passé à organiser la vente de notre cher VAN, du temps passé à comprendre comment remplir notre déclaration d’impôts. Passionnant n’est ce pas ? Heureusement qu’il y a eu la visite d’un beau parc national et deux soirées arrosées !

Allez, on détaille un peu chacune de nos péripéties…

Nuit de l’angoisse : Intoxication alimentaire à la patate moisie

Jusque là on touchait du bois, une santé de fer…Pas un seul virus attrapé ou infection, facile me direz-vous avec le climat australien ! Alors on s’est dit que ça serait sympa de bouffer des patates à la pénicilline, enfin juste des patates qui ont passé la journée dans le VAN. Et le séjour les a un peu noircies, alors on a fait le tri entre les bonnes et les mauvaises (ne voyez pas de racisme envers les patates noires). De toute façon c’est bon pour la santé la pénicilline, non ? Pas à forte dose apparemment. Notre corps s’est rebellé vers 1h du matin et ce jusqu’à 4h du matin.

La journée du lendemain a été l’occasion de se remettre de tout ça. Ça tombe bien, l’aire de repos était vraiment de toute beauté. Un grand espace recouvert d’herbe bien verte et entouré par des palmiers et autre végétation tropicale. Toilette, douche froide, tables, tout le luxe moderne pour un backpacker. Ça nous change des aires du WA, juste un grand espace de poussière recouvert de poussière et entouré de poussière. S’allonger dans de l’herbe bien fraîche avec au dessus de soi les palmiers et les étoiles ; et de la bonne musique ; c’est le pied.

Le lendemain matin nous avons fait un court passage par les Josephine Falls près du plus haut sommet du Queensland. La campagne environnante est vraiment belle, montagnes, champs de canne à sucre avec les petits trains qui transportent les récoltes... Les cascades et la forêt tropicale étaient agréables.



Mission skydive

On n’hésitait à s’offrir un skydive sur Mission Beach (cf. post il y a deux semaines). Skydive pour les non anglophones, c’est saut en chute libre depuis un avion et après tu ouvres le parachute pour ne pas finir en compote. Tout ça en tandem avec un moniteur accroché dans ton dos qui te souffle son haleine café/cigarette dans le cou. Dis comme ça, ça donne pas forcément envie, mais c’est un des plus beaux endroit pour le faire (cf. post toujours le même) et en plus l’atterrissage est sur la plage. Alors pourquoi hésiter ? 300$ les 40 secondes de chute libre. Et finalement la pluie et les nuages ont choisi pour nous. 300$ pour rester 40 secondes dans le brouillard et la pluie…autant faire un séjour en Angleterre.

Et oui la pluie est de retour et c’est là que l’on se rend compte que le beau temps est vital pour des bonnes vacances ! Mission Beach sous le soleil = paradis tropical, Mission Beach sous la pluie = une plage en Normandie.

L'élite de la nation

Le soir nous avons rejoint Yo et Em. Yo étudiait à la MIAGe puis a travaillé à Atos et le voilà depuis quelques semaines en Australie (tu vas arrêter de nous suivre, OUAIIIIIIIIS).

Eux montent plein pot vers le nord, pour nous direction le sud. On s’est donc retrouvé sur une aire de repos tout confort au sud de Mission Beach pour partager nos plans radins backpackers, prendre des nouvelles des gens à Bx et voir leur nouvelle maison roulante. Un français et une canadienne nous ont rejoints en cours de route. Bonne soirée sous les étoiles entre voyageurs, loin des bars remplis de gens parfois un brin superficiel…Bonne chance à vous pour la suite du voyage et faites le tour complet de l’Australie comme prévu.

Townsville

C’est la deuxième plus grande ville du Queensland avec plus de 150 000 habitants. Circulation encombrée, 2X3 voies en banlieues, la dernière fois que la conduite nous a paru aussi difficile c’était à Perth (mois d’avril). On s’habitue vite à la conduite à la campagne.

Le soir de notre arrivée, nous avons fait un tour sur l’esplanade en bord de mer. Superbement aménagée, barbecues, tables, lumières, tout parfait pour les itinérants que nous sommes. Nous avons fait nos hot dog et sommes allés dormir à la roadhouse (station essence) à quelques km à l’extérieur de la ville. Toilettes, douches, laverie, tout gratuit. Pourquoi payer un caravan park ? Décidément le Queensland est une destination idéale pour voyager pas cher. Comme quoi, ils pourraient installer dans toutes les villes un endroit où les VAN pourraient dormir gratuit. Ça ne pose pas de problème. Malheureusement ce genre d’aires n’existe pas autour des gros sites touristiques, il faut remplir les caravan park. Même si tu n’as pas besoin des facilités fournies, il faut que tu payes juste pour te garer. Voilà pour l’intermède revendications du syndicat des voyageurs en VAN.

Le lendemain nous avons voulu revenir en centre ville mais c’était sans compter sur la course de voitures qui se déroule en pleine ville. Toutes les rues bloquées. Tant pis pour Townsville, on ne verra pas de quoi ça a l’air en plein jour. En attendant le McDo de Townsville est parfait pour préparer la vente du VAN (petites annonces sur les forums) et réclamer notre Taxback. Et oui on peut récupérer tous les prélèvements effectués par le gouvernement sur notre salaire étant donné que nous n’avons pas dépassé un certain plafond. Et c’est du tout bon, 2800$ à nous deux, ça tombe pile quand on commence à être court d’argent.

Paluma Range NP

Un peu de tourisme enfin avec le Paluma Range NP à 50 km au nord de Townsville. C’est une chaîne de montagnes et ça grimpe pour y aller. Mais pas de problème pour notre roulotte, depuis qu’on lui a mis un produit dans le réservoir à essence pour nettoyer tous les conduits de fuel, il a une patate d’enfer. La route à travers les montagnes et la végétation est magnifique. Une fois en haut nous avons fait un tour à Little Crystal Creek. Un pont, une petite cascade et un bassin constitue un cadre sympa pour une baignade. Mais l’eau est glaciale.

On a enchaîné sur une ballade qui mène à deux beaux lookouts sur la vallée puis sur un torrent de montagne.



Des vrais australiens

Le soir, nous avons fait la connaissance de Shaun et Kate. Deux vrais australiens qui voyagent en VAN à travers le pays et qui pour une fois ont moins de 60 ans (40 et 25 ans). Ils nous ont invités à boire une bière. C’était un piège. Il y a eu plus d’une bière et tout cela accompagné de whisky et d’absinthe. C’est des bons vivants, peut être un peu trop même, en 4 semaines de voyage ils ont descendu 32 bouteilles de rhum. Pas sûr qu’il fassent le tour de l’Australie avec ce régime. La soirée a duré jusqu’à tard dans la nuit à papoter, écouter de la musique, tout ça en plein air. Et ils nous ont fait le plus beau compliment qu’attend un backpacker français « vous êtes plus faciles à comprendre que les allemands ». Ah ! Trop gentils ces australiens…

Le lendemain nous avons repris la route vers le sud et Airlie Beach. Quelques œuvres artistiques ont ponctué le trajet, un serpent géant à Ayr et apparemment une mangue à Bowen :



Sinon toujours autant de champs de sucre de canne :



Quelques 500 km depuis Cairns, et le climat se rafraîchit. Ne vous inquiétez pas il fait quand même plus de 20° et nous sommes en plein hiver ^^

lundi 6 juillet 2009

Beach beach


Nous revoilà à Cairns après ces quelques jours en mer. Le centre ville nous est déjà familier, on décide donc de faire la tournée des plages au nord de Cairns.

On commence par Trinity Beach.

 

Décidément, le Queensland possède des plages fantastiques. Comme toujours il y a un bémol, on peut se baigner, il y a une zone surveillée, par contre, un peu caché derrière les palmiers on trouve un panneau qui prévient de la présence des crocodiles dans le coin. Un peu bizarre.

 

Nous avons ensuite continué la journée à Palm Cove et Clifton Beach. Dur, dur la vie.

Le lendemain nous avons fait la route jusqu’à Kuranda, petite ville un peu dans les terres qui est réputée pour son marché. En bon touristes nous sommes allés au marché, qui en fait n’était pas si impressionnant. Mais nous ne regrettons pas le détour, la route était splendide, on s’est arrêté à un lookout.

 

En plus ça nous aura permis de rencontrer une carcasse d’avion, juste à coté du marché.

 

Comme vous vous en douterez cet avion ne s’est pas crashé à Kuranda, c’est une pure mise en scène. En réalité il a servi au tournage d’un film et à la fin il était dans cet état. Ils l’ont ensuite amené jusqu’au village où la forêt tropicale l’a bien accepté.

Passons en mode télégraphe :

Petit tour au Barron Falls – STOP - Retour Cairns – STOP – Barbecue avec Nicolas le Suisse – STOP – Recherche de renseignements pour un saut en parachute avec atterrissage sur la plage – STOP – Baignade au lagoon – STOP – Ballade au botanic garden – STOP.

vendredi 3 juillet 2009

On a nagé avec Crush


C’est parti pour 3 jours de plongée sur la Great Barrier Reef ! Le programme est simple et appétissant…11 plongées étalées sur 3 jours…deux plongées le premier jour sur un petit bateau qui ensuite nous dépose sur le gros sur lequel nous passerons deux nuits et ferons 9 plongées. Un peu de stress étant donné que nous ferons nos premières plongées tous seuls comme des grands sans être guidé…

Il est où le corail ?

Et on a eu raison de redouter la première plongée ^^. Malgré la carte et les explications du chef du bateau, nous nous sommes perdus sous l’eau. Pourtant il nous avait rassuré en nous affirmant que c’était impossible de se perdre, fiers d’être des pionniers en la matière !

 

Tout commençait bien, nous sommes descendus le long de l’ancre, nous avons nagé un peu plus loin pour faire nos 18m de profondeur (la première plongée de la journée est toujours la plus profonde). Puis nous avons voulu revenir au récif mais trop de courant, on faisait du sur place. Alors on est remonté à la surface et on était effectivement un peu loin du bateau…Le chef est venu nous chercher en bateau à moteur, la grande classe ! On aura quand même vu un gros poisson « napoléon ».

Pour la seconde plongée, on a insisté pour que le mec nous montre par la fenêtre où est le coin intéressant ! Et cette fois, on a réussi !!!!! Même pas perdu, et on a vu mieux que du sable : du corail et les petits poissons.

On nous a ensuite débarqué sur « Ocean Quest » le bateau dodo. 3 étages pour une quarantaine de personnes, des chambres sympa, un bon bateau ! Mais pas le temps d’en profiter, on enchaîne sur la troisième plongée du jour. Elle-même suivie de la dernière qui est une night dive.

 

Une plongée de nuit. Ouais ça a l’air con comme idée de plonger dans le noir, même avec une torche. Et bien ça l’est. On a pris un guide cette fois parce que se repérer sous l’eau la nuit, pas évident. Et comme prévu, on a rien vu. Si on a quand même vu une tripotée de requins rôdant autour du bateau. Mais ne vous inquiétez pas, c’était des petits, tous mignons.

Le bateau

C’était vraiment excellent de vivre quelques jours sur ce bateau. La bouffe était bonne et la glandouille sur le pont en plein soleil était inoubliable. On a profité de belles vues sur l’océan et de coucher de soleil splendides. Un des plus beaux que l’on ait vu.

 

Population cosmopolite sur ce bateau, des danois, des américains, des anglais, des allemands, des coréens, des japonais et des français.

Au paradis

Autant les plongées du premier jour ont été un peu stressantes, les suivantes ont été un régal. On a pris le coup d’œil pour se repérer sous l’eau et on a pu réellement profiter des merveilles des différents récifs que nous avons vus. Les coraux étaient splendides, de toutes les couleurs, certains murs de corail faisaient dans les 10 m de hauteur et formaient comme des caves. Splendide. Au niveau animaux, nous avons vu des poissons de toutes les couleurs mais toujours pas Nemo !!! Mais on a vu plusieurs fois des requins à pointe blanche, des raies et surtout deux tortues…Yeaaaaaah ! On rêvait d’en voir, et c’est fait. La première se fondait dans le corail littéralement. On a attendu 5min avant qu’elle nage à la surface pour reprendre de l’oxygène. Et lors de notre dernière plongée, nous avons nagé avec une de ces tortues. Vivement que l’on développe les photo. C’était vraiment paradisiaque, on a définitivement contracté le virus de la plongée. Prochaines plongées en Thaïlande !

 

Creative Commons License
Photos et récit de voyage by RCwhv est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
Basé(e) sur une oeuvre à rcwhv.blogspot.com.

Ce site est listé dans la catégorie Australie : Voyage Australie de l'annuaire Actualite du referencement et Dossiers