Ko Pha Ngan

Rapide passage par Surat Thani. Sympa petit restaurant/marché en plein air.

 

Le lendemain matin, 2h de ferry jusqu’à Ko Pha Ngan. Ile célèbre du golf de Thaïlande pour la full moon party organisée chaque nuit de pleine lune sur la plage Haad Rin.

La plage est belle mais c’est beaucoup moins beau que Ko Phi Phi et le mauvais temps est de retour.

 

A l’opposé de la plage de la full moon, se trouve une plage moins touristique et donc à l’état brut. Dommage, dommage…

 

Petite bière le soir sur la plage, comme le veut notre nouvelle tradition.

Le lendemain matin, le temps est toujours mitigé. Nous voulions faire un tour au magnifique Ang Thong Marine Park mais sous les nuages, ça sera moins spectaculaire. Alors nous décidons de quitter l’île.

 

Koh Phi Phi

Après quatre jours nous quittons Koh Lanta avec le grand regret de ne pas avoir vu les plages sous le soleil. Nous prenons le bateau pour Koh Phi Phi, le soleil commence à transpercer les nuages, nous espérons voir de belles plages.

Après 2h de ferry très agité nous voilà à Koh Phi Phi Don, le soleil est avec nous, les plages sont magnifiques.

 

Nous prenons la direction de la plage.

 

 

Nous allons ensuite à un lookout.

 

L’après midi sera court, C. n’arrive pas à digérer le repas du midi, R. va se balader (et se perdre) en ville. Le soleil commence à se cacher de nouveau.

Après une nuit de sommeil nous comptions sur le soleil pour faire un tour en bateau et découvrir Koh Phi Phi Leh (la fameuse île utilisée pour le film « La plage »), malheureusement les nuages sont de retour. Finalement nous décidons de prendre le bateau jusqu’à Krabi puis traverser une parcelle de terre pour reprendre un bateau pour Koh Phan Gan (à l’Est du continent alors que Koh Phi Phi est à l’Ouest).

Koh Lanta (oui comme sur TF1)

Retour en arrière sur ces 5 derniers jours mémorables.

21 septembre : le TGV thaï

Objectif prendre le train de Pak Chong (Khao Yai National Park) jusqu’à Bangkok puis prendre un autre train jusqu’à une petite ville du sud et y passer tranquillement la nuit.
Objectif raté. Ouais parce qu’on a raté la correspondance avec le second train. C’est vrai on a pas prévu assez de temps entre les deux correspondances. 2h c’était pas assez. Beh oui sur un trajet qui devait durer 4h, ça a pris 6h30. Pas mal, on prendra plus de train 3ème classe. Résultat on a loupé la correspondance et on a aussi loupé le train suivant. D’une pierre deux coups, comme on dit. Changement total de plan, on est obligé de prendre un train de nuit jusqu’à Trang tout tout au sud. Du coup on fera la partie Sud, du Sud jusqu’au Nord et non pas le contraire comme prévu. Compris ?

22 septembre : Trang

Arrivée 7h du matin, pas trop mal dormi. A Trang il n’y a rien à faire mais à proximité se trouve l’archipel des îles de Trang. En attendant de voir tout ça, il nous faut étudier la suite du parcours. Notre parcours sur les îles du sud et notre séjour éventuel aux Emirats Arabes Unis lors de l’escale de notre vol retour.

Pour les îles c’est très mal parti. C’est la plus mauvaise période pour les visiter, temps pluvieux, mer agitée…En conséquence beaucoup de ferry ne fonctionnent pas et les îles les moins touristiques sont inaccessibles. A moins de louer pour soi les services d’un long tail boat…On laisse donc tomber l’archipel des îles Trang pour Koh Lanta très facilement accessible.

Sinon Trang c’est une ville Thaïlandaise standard (moche). Point positif, c’est une ville beaucoup moins touristique, nous n’étions pas logé dans un ghetto à touristes Le night market est agréable, toujours surprenant les étalages de DVD/CD de contrefaçons, R. a failli mourir (plat trop épicé).

23 septembre : Koh Lanta

Départ pour Koh Lanta, 2h30 de minivan, deux courts ferrys à prendre pour atteindre l’île. Le soleil est là et les paysages sont très prometteurs. Débarquement au resort. Personnel abject, bungalow proche de la fin. Mais on a la mini terrace, le hamac, tout ça avec un petit bout de vue sur la plage. En arrivant, nous avons profité de la plage malgré le mauvais temps qui s’installe. La plage est bordée de resorts tout le long mais c’est bien fait. On a vu de beaux coquillages et des centaines de crabes. Et pour finir la journée rien de mieux qu’une petite bière achetée à la superette du coin et consommée sur la plage juste devant le bar du resort.

24 septembre : tour de l’île

On loue un scooter pour la journée afin de faire la tournée des plages. Le temps restera couvert toute la journée. Nous avons vu quelques beaux panoramas du haut de l’île, un petit village de pêcheurs, des plages polluées sous la grisaille, une mosquée, des singes dans une décharge à ciel ouvert et un serpent écrasé.

 

Sans oublier des conseils très utiles :

 

Bon bon, tout ça manquait franchement de soleil, très frustrant (surtout après avoir vu les photos de Koh Lanta sous le soleil dans un magasine lors de notre déjeuner au restaurant). On finit la journée avec une bière sur la plage, joliment éclairée par tous les resorts.

25 septembre : c’était donc vrai

On confirme ce n’est vraiment pas la bonne saison pour venir sur les îles. Journée complète sous la mousson. Impossible de sortir. Distractions du jour : baignade tropicale (mer tropicale + pluie tropicale) et glander sur le hamac.

 

On décide d’en finir avec Koh Lanta, réservation du bateau pour Koh Phi Phi. On finit la journée … avec une bière sur la plage ! Le coucher de soleil est magnifique :

 

Sur les traces du tigre

Après une nuit à Chiang Mai nous avons pris le train jusqu’à Ayutthaya, soit 14 heures de train pour faire 600 km, heureusement que nous avons pris le train express !
Nous avons passé la nuit à Ayutthaya avant de reprendre un train direction Pak Chong, à l’est. Si nous allons à Pak Chong, c’est pour le parc national de Khao Yai qui se trouve à proximité. Ce parc est réputé pour ses nombreux animaux : éléphants sauvages, serpents, ours, scorpions, calaos et même des tigres. Bon d’accord il reste moins de 10 tigres sur les 2 000 km² du parc, mais pour les autres animaux, c’est fréquent de les trouver.

Nous décidons de loger dans une guest house qui organise des tours dans le parc. Un tour d’une demie journée et un autre d’une journée complète, nous optons pour le package complet.

Grottes aux chauves souris

Départ 15h, un couple d’allemands et un autre de canadiens nous accompagnent, direction une grotte où vivent des chauves souris, rien d’exceptionnel à première vue. C’était sans compter nos deux guides traqueurs d’animaux. Au bout de quelques minutes ils nous présentent une tarentule.

 

Ensuite vient le tour d’insectes qui nous sont inconnus : un truc tout long avec plein de longues pattes et le dos jaune et une araignée-scorpion. Evidemment nous avons aussi aperçu les chauves-souris mais il faut avouer que les autres bêbêtes leur ont volé la vedette.

Après cette première cave nous nous rendons à la sortie d’une autre cave aux chauves-souris, interdiction d’y rentrer, nous sommes là pour observer l’envol de milliers de spécimens. A 17h pétante, ça commence à se bousculer, toutes les chauves-souris se suivent et après quelques minutes c’est littéralement un serpentin qui se dessine dans le ciel.
En attendant 17h, un guide s’est fait une joie de nous amener un mille-pattes tout droit sorti de la forêt.

Nous finissons la journée à la rivière où nous pouvons nous baigner. Une fois de plus le guide a fait preuve d’originalité et a invité un serpent.

Après cette excursion pleine de surprise nous revenons à la guest house et rencontrons un couple de français et deux allemands qui feront le tour avec nous le lendemain. Nous passons la soirée à jouer aux cartes.

La traque

Nous voilà partis pour une journée complète à traquer des animaux dans le parc de Khao Yai. Mais avant tout, petit arrêt à un lookout et le guide en profite pour nous fournir des chaussettes contres les sangsues. Au moment de repartir nous apercevons un macaque à la recherche de nourriture.
Pendant que la voiture avance un guide est debout à l’arrière du sorng-taa-ou (pick-up aménagé) à guetter quelconque animal. Rapidement nous nous arrêtons, le chauffeur a repéré un scorpion au milieu de la route. Notre guide l’attrape, le rapproche puis nous le met sur l’épaule en nous rassurant, ce n’est pas mortel.

 

On reprend la route, pour s’arrêter à nouveau, cette fois c’est un gibbon que le guide a aperçu. Il nous faut plusieurs minutes avant qu’on arrive à le repérer. Il s’agit d’une femelle avec son petit accroché autour du ventre. Il est dur de bien les voir à l’œil nu. Mais tout est prévu, un télescope et des jumelles sont rapidement mis à notre disposition. Le guide prend les photos à travers le télescope, la classe.

 

Quelques minutes plus tard deux calaos sont repérés.

 

Nous repartons pour faire une ballade dans la jungle. Bien évidemment un beau serpent vert a été déniché sur le chemin. Pendant la ballade nous avons la sensation de déjà vu, il faut avouer que les forêts ressemblent à celles que nous avons parcourues en Australie. Evidemment ça reste magnifique, même si le guide a cru entendre des éléphants qui en fin de compte étaient des singes ( ?!) et qu’il a vu un caméléon sans pouvoir nous le montrer, nous avons profité des champignons et de la végétation luxuriante.

Après avoir mangé nous sommes partis nous baigner au pied de la cascade. Il s’agit de la fameuse utilisée dans le film « La plage », là où ils font un saut d’une vingtaine de mètres. Nous sommes en saison des pluies du coup elle ne ressemble pas exactement à celle du film, elle est beaucoup plus puissante.

Après cette pause nous partons à la recherche d’animaux plus gros comme dirait le guide. C’est non pas de tigre qu’il parle (il n’en a jamais vu en cinq ans) mais d’éléphants. Nous avons vus des photos où les éléphants sont sur la route, à manger. Malheureusement il est plus facile de les trouver en saison sèche quand leur nourriture devient rare et qu’ils n’hésitent pas à se rapprocher des humains pour manger. Après deux heures de chasse à l’éléphant nous rentrons bredouille mais un cobra royal fait son apparition au milieu de la route. Vraiment impressionnant quand il s’est redressé pour intimider notre guide. Retour à la guest house, malgré le manque d’éléphant nous avons passé une journée incroyable à observer des animaux exotiques.

Prochaine étape, le Sud.

Pauvre comme Crésus

Pour fêter une occasion très spéciale (1095 jours à se supporter mutuellement), nous sommes allés au Fern Resort (www.fernresort.info). Nous avons joué les riches comme Crésus mais tout en étant pauvre comme un backpacker en fin de voyage.

On avait décidé de prendre un bungalow de base déjà relativement cher. Mais la basse saison a eu un effet magique sur les prix. 50% de rabais direct sans même marchander. Alors par curiosité on est allé voir le bungalow-suite. On en était à peu près à 30€ la chambre, ridiculement bas. On a demandé si ils n’avaient pas quelque chose d’un peu mieux, à la hauteur de deux jeunes se baladant avec des sacs de randonnée vert fluo. Et là magie, le réceptionniste nous a amenés au bungalow suite royale mega xxl ++ top.

 

Ouais rien que ça. Déjà il y a un seul bungalow comme celui là dans tout le resort, il est relativement isolé et caché par une végétation tropicale magnifique. Et surtout il a une vue démente sur la rizière du resort, la forêt environnante et les bungalows (des pauvres). Tout ça pour 36€, je crois qu’ils étaient vraiment désespérés par le manque de client, à ce prix là c’est du 80% de rabais. C’est ça d’être pauvre comme Crésus.

 

 

Le temps n’a pas été rendez vous l’après midi alors on a fait une baignade tropicale (piscine + pluie tropicale). Ça s’est découvert en fin de journée et le coucher de soleil fut magnifique.

Le lendemain matin nous sommes partis en ballade avec les chiens du resort. Ils sont censés en théorie nous guider dans le parc national, mais en pratique on en a perdu 3 sur 6. Les 3 derniers faisant un peu ce qu’ils veulent. Mais la ballade fut très sympa dans la forêt tropicale jusqu’à deux petites cascades où nous nous sommes baignés.

 

Mais toute bonne chose à une fin et tout comme le carrosse de Cendrillon se transforme en citrouille à minuit, le minivan air conditionné du resort nous a raccompagné jusqu’à la guesthouse pas chère du centre ville. C’est comme cela que l’on apprécie le luxe ^^

Mae Hong Son

Mae Hong Son est réputé pour ses merveilleux temples, ses paysages et les villages environnant (notamment les fameux villages aux femmes à long coup). Nous décidons donc d’affronter 4 heures de bus ordinaire pour faire les quelques 120 km qui séparent Pai de Mae Hong Son. Nous sommes toujours surpris par la lenteur des transports. Ici au moins le bus a une excuse, il s’agit de route de montagne (bien que ça n’explique pas tout).

Nous y allons en pensant y trouver une ville de petite taille, isolée, plus charmante que les villes thaï classiques. En arrivant c’est la déception puisque nous trouvons une ville animée, à la circulation dense et à son architecture aussi moche qu’ailleurs.

Malgré cela, en arrivant à notre Guest House nous avons la surprise de pouvoir admirer le lac de la ville ainsi que ces temples merveilleux. Nous passons la soirée à parcourir les marchés et admirer les temples de l’extérieur. Ces temples sont différents de ceux visités jusqu’à présent puisqu’ils ont une influence Birmane. L’éclairage et le reflet sur le lac nous ont enchantés.

 

Le lendemain nous avons visité ces temples de plus près puisque nous avons pu entrer dans le musée que l’un d’eux détient.

 

Nous avons ensuite fini la journée dans un resort haut de gamme qui fera l’objet du prochain post.

Après avoir vu les temples il faut avouer que Mae Hong Son n’a plus grand-chose à offrir. Nous avons donc loué un scooter (on y a pris goût) pour visiter les villages et attractions environnantes. Une fois le scooter en main nous prenons la direction du Nord pour suivre un parcours Lonely Planet. Evidemment, à peine dix minutes après le départ la mousson fait des siennes et nous sommes obligés de nous abriter à un arrêt bus. A ce moment nous avons eu une pensée pour la femme qui nous a loué le scooter qui nous a dit juste avant qu’on parte qu’il n’y avait aucune raison de craindre la pluie. Ah, ces thaïlandais qui en font toujours trop pour être sûrs qu’on leur achète quelque chose…

Après une bonne demi-heure d’attente sous notre arrêt bus nous reprenons la route, la grosse averse est passée. Nous traversons des rizières, grimpons tant bien que mal les montagnes (le scooter était en difficulté par moment). Nous décidons d’aller jusqu’à Mae Saw (là où se termine la ballade) et de visiter les points d’intérêt au retour. Evidemment nous avons dû faire quelques stops pour cause de pluie. Nous nous sommes quand même arrêtés à un palais royal où nous avons vus de grandes serres et de beaux jardins mais impossible de trouver le palais en lui-même…

Arrivés à Mae Saw, à la frontière Birmane nous faisons le tour du lac et admirons la vue. Nous avons rencontré un guide qui était heureux de nous faire part de son vocabulaire français : « Sarkozy enc*** ». A se demander qui a été assez bête pour enseigner ça à un thaï.

Une fois le tour du village fini nous redescendons vers Mae Hong Son. Sur le chemin nous nous arrêtons à Pang Ung, où un lac est entouré de montagnes. Second arrêt au Pha Sua Waterfalls, impressionantes.

 

Enfin, bien que la « Fish Cave » ne soit pas particulièrement recommandée dans le Lonely Planet, nous avons remarqué que tous les tours opérateurs proposaient de la visiter. Nous avons donc choisi de faire le détour pour visiter cette incroyable cave où vivent des poissons végétariens. Sur le chemin la route est splendide.

 

Arrivés sur place c’est beaucoup moins impressionnant qu’on pouvait l’imaginer. A la place d’une cave on trouve une voûte proche de la rivière. De là, les guides des tours organisés jettent une grande quantité de légumes que les poissons se font un plaisir de manger. Cette « Fish Cave » n’a rien de plus que des poissons nourris quotidiennement au même endroit. Nous avons été tellement déçus qu’on en a oublié de prendre des photos.

Le lendemain nous avons profité une dernière fois de notre scooter pour visiter un temple en haut d’une colline et surtout pour en admirer la vue sur la vallée.

Notre séjour à Mae Hong Son c’est terminé par un envol vers Chiang Mai.

Même si Mae Hong Son est réputé pour ses villages de femmes girafes nous avons préféré ne pas participer à ce genre de tourisme. D’autant plus que les femmes girafes ne sont pas d’origine thaïlandaise, un homme d’affaires a eu l’idée de les « importer » en Thaïlande. L’entrée dans ces villages est payante et d’après ce qu’on a entendu il s’agit d’avantage d’un zoo que d’un village traditionnel.

A dos de scooter et d’éléphant

Trajet Chiang Mai - Paï en 4h pour moins de 200km. Ça grimpe sévèrement même pour notre minivan rempli de touristes et de bagages (j’ai failli mourir sous 300kg de bagages à chaque virage), en plus le type conduit comme un arraché. La prochaine fois on prendra un bus tout pourri rempli de Thaï, c’est moins cher, c’est aussi lent et les bagages sont en soute.

Paï est une petite ville propre qui a du charme (c’est la différence avec les autres villes). C’est très touristique mais l’ambiance est très cool. Pas de harcèlement pour acheter tout et n’importe quoi. Et comme c’est toujours la basse saison, les touristes sont peu nombreux. Bref ça nous a beaucoup plu. La vie nocturne est très développée, beaucoup de bars et restaurants. Les deux soirs passés à Paï, nous avons assisté à de la musique live en sirotant des cocktails à 3€. Vive la Thaïlande.

Pour ce qui est de la journée, elle a commencé par un énorme crapaud endormi dans la chaussure de C.. Un peu plus et elle faisait de la purée de crapaud en se chaussant. Puis nous nous sommes baladés dans la campagne à dos de scooter. Ce qui nous a coûté la modique somme de 3€ par jour assurance comprise. Ça aurait été bête de se priver.

 

 

La circulation en ville est quasi inexistante et toutes les attractions sont en dehors de la ville, alors c’est parti. Nous avons traversé un village chinois, on s’est baigné dans des cascades, on s’est baigné dans une piscine d’eau de source chaude, on est grimpé au sommet d’une colline pour avoir vue sur toute la ville et on s’est tout simplement balladé dans la campagne Thaï, les rizières, les petits villages etc… Vraiment très agréable et moins fatiguant que la bicyclette de grand-mère.

 

Sur le chemin nous avons croisé un Elephant Camp où on peut se baigner et jouer avec les éléphants dans la rivière. On avait vu ça sur notre guide et on rêvait de le faire. Première différence avec notre premier tour en éléphant, on chevauche sans selle l’éléphant. Tu t’accroches donc à une simple corde passée autour du cou de l’éléphant et tu te concentres pour ne pas tomber. C’est après que ça devient très intéressant.

 

L’éléphant rentre dans la rivière et le cormac lui envoie des instructions. Elles sont très simples « envoie les à la flotte ». Deux techniques sont utilisées, la première et la plus soft, l’éléphant s’allonge sur le flanc dans la rivière et il faut rester accrocher surtout quand il se relève. La deuxième c’est du violent. L’éléphant est debout et se secoue comme un chien mouillé. Il faut s’accrocher à ses oreilles ou sa queue pour ne pas tomber, c’est un rodéo à dos d’éléphant. Ultra dur. On valse dans l’eau très facilement et on prend quelques plats. Mais c’est très drôle. L’éléphant a été pro et ne nous a pas marché sur les pieds. Pour les photos, il faudra attendre le développement du jetable sous marin.

L’éléphant camp où nous avons été est différent des autres. Ils ont un seul éléphant (c’est une partie de leur business avec la guesthouse et la piscine d’eau de source) et il est traité comme un animal de compagnie. Cette fois, l’éléphant ne s’est pas fait gueuler et taper dessus. Du coup, il est un peu indiscipliné et mange tout sur son passage. Du bambou ou des bananes dans un jardin particulier, d’un coup de trompe il arrache tout. Un vrai cataclysme, les voisins doivent le maudire.

Le lendemain matin, nous avons pris un bon vieux bus de ville, direction Mae Hong Son. 130km, 4h de route, on s’enfonce encore plus dans les montagnes. Cette fois les bagages sont en soute mais ce n’est pas toujours une bonne chose. La soute s’est ouverte en cours de route, mais les sacs étaient bien calés heureusement.

Chiang Mai

Chiang Mai, la ville la plus touristique jusque là (hors mis Bangkok). Des guest house à tous les coins de rue, des agences pour faire des trecks, des tük tük qui veulent nous emmener partout… ça nous change du calme montagnard que nous avons connus ces derniers jours.

Nous avons prévu de passer une seule journée dans cette ville animée, le temps de faire la ballade proposée par Lonely Planet. Nous avons donc visités plusieurs temples :
- le premier temple de la ville
- un temple en tek (très beau) où il y avait une cérémonie
- un temple dont le chedi est le plus vieux de la ville

 

 

Nous avons également profités d’être en ville pour aller au marché des fleurs.

 

En face du marché nous avons découvert un temple chinois.

 

A vrai dire, Chiang Mai n’a pas si grand intérêt pour nous puisqu’il s’agit surtout d’un point de départ pour faire un trek. Nous avons déjà fait notre randonnée en montagne, ballade en éléphant et en bateau du coup la ville n’a plus grand-chose à nous offrir.

Trekkons

C’est parti pour un trekking (randonnée en français, mais maintenant on se la pète avec des mots anglais). Deux jours en compagnie de deux hollandais et de notre guide Thaï.

Qu’avons-nous fait ?

1h de speed boat sur la rivière qui traverse Chiang Rai. Il ne fait pas très beau mais les paysages sont agréables.

Arrivée à un Eléphant Camp, on se croirait dans un parc d’attraction, on peut se faire prendre en photo avec des pythons géants, acheter des bananes pour nourrir les pachydermes et il y a 400 boutiques. Super. On commence à flipper quand à la suite du programme. Pendant que nos amis hollandais font semblant de s’intéresser aux boutiques, on en profite pour faire connaissance avec les éléphants. Un éléphant c’est gros (ce blog est une vraie mine d’information), ça a une trompe très habile (surtout quand il s’agit de chercher les bananes que leur tendent les touristes), leur peau est rêche et avec des poils très piquants.

C’est parti pour deux heures à dos d’éléphant en direction d’un village d’une tribu des montagnes. On n’est pas trop mal assis sur le banc installé sur le dos de la bête. Au début sur le goudron, ce n’est pas très agréable, ça bouge comme un bateau en pleine tempête. Mais une fois sur terre, la démarche de l’éléphant est plus souple. Et la ballade est très agréable pour nous, très beaux paysages sous un ciel radieux, traversée de cours d’eaux, petites frayeurs lors de certains passages étroits, casquette qui tombe dans la boue…

 

Pour l’éléphant par contre c’est moins la rigolade. Au bout d’une heure de montée on sent les éléphants à bouts de forces et les mahouts commencent à gueuler et taper dessus…Bref arrivés là bas on a acheté des bananes pour notre esclave-éléphant.

Après le déjeuner, nous sommes allés dans un village Akha où une famille nous a gentiment accueillis dans leur maison. On a testé quelques fruits et un thé (franchement dégueulasse), sympa quoi ! Bon c’était avant le déballage des babioles…Les hollandais se sont dévoué pour l’achat d’un truc inutile.

Nous sommes repartis pour une marche en forêt jusqu’à un village de la tribu des Lahu.

 

Très belle vue sur les rizières en arrivant au village. Nous avons investi notre chambre pour la nuit, une maison en bambou pour les hollandais et nous même. Belle vue sur la campagne environnante et le village depuis la terrace. Avant de dîner nous sommes allés faire un tour dans le village vraiment très typique.

 

Cochons (qu’ils appellent ATM car source d’argent rapide), poules, chiens, maisons en bambous partout, c’est vraiment un autre monde. Ils vivent toujours à l’ancienne, seuls les panneaux solaires et la TV nous rappellent que nous sommes au XXIème siècle. On est content d’être tombé sur un village réel pas une attraction créée pour les touristes. Ils ont tout de même l’habitude des touristes, guère de contact possible, ils nous remarquent à peine. Après un dîner sympa avec les hollandais, nous nous sommes couchés très tôt (pas de lumière dans notre « chambre »).

Lever tôt le lendemain matin, petit déjeuner et déballage de babioles par le chef du village. Les hollandais se sont encore sacrifiés pour acheter une merdouille. On est médisant, les objets vendus (chapeaux, colliers, trousses, sacoche) sont très jolis mais franchement je ne me vois pas porter un truc comme ça en France…

C’est parti pour une marche jusqu’à un lookout du haut d’une colline. La vue est très jolie, on peut voir les villages, distinguer les rizières et même voir Chiang Rai au loin. On l’a bien mérité, la montée a été éprouvante avec la chaleur. On est ensuite reparti à travers des chemins glissants qui nous ont menés à travers des rizières très photogéniques comme toujours.

 

Après cela baignade bien méritée sous une chute d’eau.
Manger dans un village de je ne sais quelle tribu. On nous a occupés avec des casse tête thaïlandais, dur, dur. Retour à Chiang Rai et la civilisation où nous avons mangé une pizza !!! Et ouais y’en a marre du riz ^^

Le triangle d’or

Un peu de culture

Ça y est nous sommes officiellement dans la région du triangle d’or. Autrement dit, le coin de l’opium et de l’héroïne. Ou du moins c’était car maintenant le seul endroit où trouve de l’opium c’est dans les musées (même si il est fort probable que quelques derniers champs résistent). Et si on appelle la région « Triangle d’or » c’est pour le trafic d'opium qu’il y avait entre le Laos, la Birmanie et la Thaïlande. Ces trois pays ont une frontière commune, le Mékong, du coup depuis certaines villes en quelques minutes de bateau on peut voir les 3 pays.

Speed Boat

Nous avons fait le chemin jusque Chiang Saen pour prendre un speed boat (une pirogue à moteur) sur le Mékong et rejoindre Sop Ruak. La ballade a été très agréable, nous étions à la hauteur de l’eau, sur ce fleuve si célèbre. Nous avions la possibilité de rejoindre une île du Laos où se tient un marché. Pour cela il suffit de payer une entrée mais aucun réel visa n’est demandé. Il s’agit surtout d’une attraction touristique. Nous avons préféré rester en terre thaïlandaise.

 

A la fin de la ballade nous sommes arrivées au point symbolique du Triangle d’Or, là où les trois frontières se côtoient. Nous pouvions même apercevoir des montagnes chinoises au loin.

Sop Ruak

A ce fameux point symbolique une ville touristique s’est créée : Sop Ruak. Nous y trouvons un Buddha dans un bateau où il est demandé de garder ses chaussures et où une estrade a été construite pour prendre une photo à côté de Buddha. Evidemment dans les « vrais » temples où des gens viennent prier il est interdit de garder ses chaussures et de se prendra en photo avec Buddha. Nous trouvons même des statues semblent tout droit arrivées d’Inde. Mais la mise en scène reste de bon goût et en bons touristes nous avons pris des photos.

 

Nous sommes ensuite montés sur une colline d’où nous avons la meilleure vue sur le Triangle d’Or.

 

Enfin, nous sommes allés au hall de l’opium, un musé dédié à la fameuse plante. On nous apprend même comment faire de l’héroïne à partir de l’opium.

 

Après ça, retour à Chiang Sean en méga tük tük avec deux espagnols, pour ensuite prendre le bus pour Chiang Rai où l’orage sévissait.

Mae Salong

Nous avons deux jours à tuer avant de commencer le trek. Décidons de faire un petit tour dans le triangle d’or par nous même pendant ces deux journées. Nous abandonnons nos gros sacs à la guesthouse de Chiang Rai et on prépare deux petits sacs à dos pour les deux prochains jours. Au prix des guesthouse, on peut se permettre d’en payer deux en même temps ^^

Les transports en communs

Bus typiquement Thaï (pas de places pour les jambes, on roule les portes ouvertes et tu pries pour que le bus ne tombe pas en panne) de Chiang Rai jusqu’à Basang.

Puis on prend un song-ta-oo (un pick up dont l’arrière est aménagé pour transporter une dizaine de personne) de Basang jusqu’à Mae Salong. Petit détail amusant, il faut attendre 8 participants avant que le song-ta-oo ne prenne son envol. On est resté comme des cons à la table d’un bar pendant une demi heure à espérer que le prochain passant embarque avec nous pour arriver au bon nombre de passager.

Enfin c’est parti pour 1.5h de route en montagne, la route grimpe sévèrement et les virages sont gerbants. Depuis le song-ta-oo, on ne voit pas très bien la route, ce qui n’arrange rien au problème, mais du peu que l’on puisse voir les paysages sont splendides.

On prend nos quartiers dans notre nouvelle guesthouse. Record battu 100 bahts la nuit soit deux euros. Déjeuner en attendant que l’averse finisse.

Trek perso

Le gérant de la guesthouse nous passe une « carte » pour faire nous même une ballade dans les villages des tribus des montagnes. La ballade est fantastique, magnifiques paysages, montagnes, rizières, village tribu akha, village tribu lisu, et village chinois.

 

 

 

 

Il fait un poil trop chaud par contre et ça grimpe sérieux. On en a bavé mais ça valait le coup…Et on s’est même pas perdu !!

Mae Salong

La ville en elle-même est sympa. C’est un village avec une rue principale au milieu des montagnes, vraiment paisible. Le village a été fondé par une armée chinoise qui s’est réfugiée en Thaïlande après l’avènement de la Chine communiste (si on a tout compris). Du coup tout est écrit en chinois partout, la déco des maisons rappelle la Chine, et c’est vrai que les habitants n’ont pas le même faciès qu’ailleurs en Thaïlande. Alors on est allé manger chinois. Et c’était franchement dégueulasse, soit la cuisinière s’est bien payée notre tête ou alors elle était exécrable. De plus ça coûtait cher…C’est fini les conneries, la prochaine fois on mange Thaïlandais, c’est toujours bon.

Le lendemain matin nous sommes repartis. Attente des 8 passagers pour le song-ta-oo, bus de Basang jusqu’à Chiang Saen.

Chiang Rai

Si nous avons fait le chemin jusqu’à Chiang Rai, c’est surtout pour réserver un tour de quelques jours en forêt avec si possible ballade en bateau et à dos d’éléphant, sans parler des visites de villages montagnards. Du coup dès notre arrivée nous nous dirigeons vers un organisme conseillé par Lonely Planet pour organiser des treks. Il s’agit d’une association (Hill Tribes, PDA tours) qui utilise tous les fonds récoltés pour améliorer la vie dans les villages (constructions de réservoirs pour l’eau, communication pour limiter la propagation du sida…). Ils nous présentent le programme d’un trek de deux jours qui comprend tout ce que l’on veut. On nous précise que si on attend deux jours nous pouvons faire le trek avec un couple de hollandais qui ont déjà réservé, autrement nous serons en tête à tête avec le guide. Nous décidons d’attendre, en changeant un peu le programme on trouvera largement de quoi s’occuper.

L’association est située dans le même bâtiment qu’un musée sur le thème des différentes tribus qui vivent en Thaïlande. Très instructif sur leurs habitudes, leurs costumes, leurs différences, leurs techniques de chasse etc. Une partie du musée est consacrée à l’opium puisque de nombreuses tribus vivaient de son exploitation et a dû se trouver de nouvelles sources de revenus. Malgré les efforts des autorités, il subsisterait toujours quelques régions où pousse de l’opium pour l’usage des tribus.

Nous sommes ensuite allés visiter quelques temples.

 

 

Dont un temple où une cérémonie se déroulait.

 

 

Nous avons fini la journée à se promener le long de la rivière et manger notre premier repas à l’occidental (burger). Il faut avouer que leurs repas sont très bons mais pas assez copieux, il est bon de revenir à nos habitudes de temps en temps.

Phayao

Départ tôt le matin en direction de Chiang Rai. Mais pour couper la route, nous allons nous arrêter à Phayao au bout de 5h de bus. Cette fois, le bus ne prend pas la flotte et possède l’air conditionné.

Phayao est une ville agréable au bord d’un grand lac. Plus un seul touriste en vue, rares sont les Thaï qui parlent anglais, même à la réception de l’hôtel nous avons du mal à communiquer. La réceptionniste paniquait à chaque fois que l’on venait demander un renseignement.

Le centre-ville est moche, il faut le dire, comme toutes les villes thaïlandaises. Immeubles carrés et crado, odeurs pas terribles par moment, chiens errants, on est loin de Bx. Mais dès que l’on s’approche du bord du lac, cela devient nettement plus agréable. Le coucher de soleil sur le lac est splendide. Montagnes en arrière plan, végétation verte, restaurants, aires de pique nique, on se croirait presque dans une ville de la côte est australienne.

 

 

En tout cas, le touriste doit être rare, tout le monde nous dévisage et pas discrètement. On a aussi vu ce qui pourrait être un élevage de Mékong giant cat fish. C’est pas nos poissons chats, ils peuvent mesurer jusqu’à 3m de long.

 

Le lendemain matin, nous sommes allés voir un temple au bord du lac. Grand bouddha à l’intérieur. Une annexe du temple donne directement sur le lac. Superbe.

 

On rentre en Tuk-Tuk (cette fois c’est une moto avec un « side car ») pour éviter le long chemin du retour à l’hôtel.

Direction la gare routière, c’est parti pour Chiang Rai.