mardi 30 juin 2009

De Port Douglas à Cairns


Nous voilà à Port Douglas, une ville balnéaire très agréable, remplie de palaces 5 étoiles, d’après notre guide, même Bill Clinton (et Monica ?!) y a séjourner. Il faut avouer qu’on faisait un peu tâche avec notre Bousin. Ça nous a pas empêché de profiter des beaux paysages

 

On a aussi retrouvé des barbecues, qui se faisaient si rares dans l’ouest, on a presque réussi à faire quelque chose d’appétissant.

 

Après ce festin, direction la plage où on a le droit de se baigner !! Première baignade dans le Queensland, l’eau reste fraiche, 24° ^^

Nous prenons la direction de Cairns pour réserver une croisière en bateau sur la grande barrière de corail. Un navire de l’US navy a débarqué avant nous du coup on trouve des petits hommes vert un peu partout dans Cairns (surtout près des coins maillots de bain d’ailleurs). On a fait le tour des agences de plongées, la plus réputée n’avait pas de disponibilité avant 10 jours du coup on est allé ailleurs où on a réservé pour le lendemain. Une fois soulagés par la corvée de réserver (et par nos dollars) nous avons fait le tour de la ville. On a retrouvé par hasard deux français que nous avions vus en western australia et qui ont fait le tour de l’Australie dans le sens inverse. On a aussi croisé Nicolas, le suisse de Katherine et Darwin (celui de la fondue). Décidemment, Cairns est la ville des rencontres, et des francophones. Mais nous avons aussi profité du lagoon artificiel qui est en centre ville, avec vue sur la mer.

 

Vous allez dire, mais pourquoi un lagoon alors qu’il y a l’océan ? La réponse est simple, de mars à juin il y a des méduses mortelles, et le reste du temps, de toute façon, il y a des crocodiles. On a même cru voir dans les journaux en janvier que Cairns était inondé et que des crocos se baladaient en ville. Le lagoon reste donc la meilleure solution pour se baigner.

Après une journée à Cairns, la ville nous semble agréable à vivre, même si on a été déçus par l’absence de buildings.

 

dimanche 28 juin 2009

Péninsule Cape York


Après le Wwoofing, nous sommes allés à Cooktown, la ville la plus au nord accessible sans 4x4. Avant de quitter la station nous avions demandés aux fermiers ce qu’ils nous conseillaient de faire à Cooktown ils nous ont répondus à l’unanimité « il y a un bar super en centre ville ! ». Heureusement pour nous il n’y avait pas que ça. Sur la route nous avons admiré des paysages fantastiques et une fois arrivés nous avons parcourus le botanic garden pour arriver à la plage. C’est un des rares endroits au monde où la forêt tropicale rejoint la plage.

 

La plage était magnifique, l’eau claire, il faisait chaud, la baignade aurait pu être parfaite…S’il n’y avait pas de crocodiles.

Sinon la ville en elle-même était agréable, beaucoup de bâtiments anciens et un beau petit port.

Demi tour complet, retour par le sud et l’intérieur des terres, magnifique coucher de soleil sur les montagnes et le bush environnant.

 

Petit dodo réparateur et cette fois on repart vers le nord mais par une autre route goudronnée, objectif cap tribulation. Faut avoir une carte sous les yeux pour comprendre notre cheminement…Tout est histoire de route goudronnée ou non…

Bref sur le chemin, nous nous sommes arrêtés aux Mossman George. Nous nous sommes baignés dans la rivière encerclée de forêt tropicale. Même pas peur du serpent qui rôdait et semblait faire peur à tout le monde. Pour une fois que l’on peut se baigner, on va pas se laisser enquiquiner par un petit reptile.

 

On passe en mode télégraphe :

Traversée ferry de la Daintree River 5mn montre en main - STOP – magnifique route bordée de forêt tropicale – STOP - arrivée sur la plage de cow bay – STOP – superbe plage avec forêt tropicale arrivant au bord de l’eau – STOP – magnifique coucher de soleil – STOP – dodo en clandestin – STOP – lever de soleil sur cow bay – STOP –

 

STOP - toujours aussi beau – STOP – ballade en forêt tropicale et mangrove – STOP – ça sent le croco pas loin – STOP – repas plage de Cape Tribulation – STOP – c’était pas bon – STOP - plage de Thorthon Beach – STOP – glandage à la plage de Cape Kimberley Beach – STOP – on peut toujours pas se baigner à cause des croc – STOP – c’était vraiment une superbe région mais la flemme d’écrire - STOP

vendredi 26 juin 2009

Histoires de Cowboys


Nous voilà partis pour notre deuxième expérience de wwoofing. Mais là il n’est pas question d’élagage, d’arbres ou quelque végétation puisque nous allons découvrir la vie dans une station. L’Australie est un pays tellement grand qu’ici ils font paître leurs vaches dans des champs de plusieurs centaines d’hectares. Ces stations comme on les appelle sont souvent isolées de tout (jusqu’à 10h de route entre la station et la première grande ville). Donc nous allons gouter à l’isolation et devenir des cow-boys le temps d’une semaine.

A l’origine nous avions rendez-vous dans une station mais comme ils ont eus des problèmes personnels on est allé chez des amis à eux qui ont une plus grande propriété. Ils n’ont pas l’habitude d’avoir des wwoofeurs du coup ils savent pas trop ce qu’on va faire.

La rencontre

A notre arrivée nous faisons connaissance avec Dona et son bébé. Elle nous explique rapidement le programme en attendant que son mari revienne de ville. Pour commencer elle nous apprend que nous pouvons regarder son mari tuer une vache et la découper pour remplir le congélateur. Ensuite, comme on est chanceux on tombe la semaine où ils vont rassembler tout le troupeau pour tatouer les vaches. Ça semble un excellent programme.

Peu de temps après Clint et son frère Bavon arrivent. Ils ont profité de passer en ville pour faire le plein de provisions et surtout de bières (3 packs de 24).

Enfin 3 packs, c’est ce qu’il restait quand ils sont arrivés à la maison. Comme on dit, la première (im)pression est la bonne. Et heureusement pour nous que non…Bavon et Clint sont donc arrivés tout bourrés à bord de leur camion pour transporter les vaches. L’avant du camion était jonché de cadavres de bières et les premiers rots ont fusés. On se demandait un peu où on avait mis les pieds.

1er jour : l’assassinat

Pour commencer la journée on doit rassembler quelques vaches. Pour cela ils utilisent une résine qui a le gout de réglisse qui attire les vaches. Il suffit donc d’en avoir à l’arrière du pick-up et de déposer un saut de cette mélasse pour que toutes les vaches suivent. On se retrouve vite encercler d’une cinquantaine de vaches, ça y est, c’est officiel on est des fermiers !

Après ce premier bouleau plutôt facile C. a été de corvée pour nettoyer les vitres de la maison pendant que R. assistait Clint et Bavon à vérifier et réparer les clôtures. C’est parti pour un tour en pickup à travers les grandes herbes, les passages à gué etc.…La propriété est vraiment géante et les paysages sont splendides. On s’est aussi arrêté boire une bière. Mais pas avec n’importe qui et n’importe où ! Avec deux chercheurs d’or (parce que, oui, il ya de l’or sur leur propriété), des véritables, ceux qui utilisent une passoire à nouilles pour séparer le sable de l’or. On pensait que ça n’existait que dans les (vieux) films, mais non ! Les deux chercheurs nous ont donc offert une bière dans le jardin de leur maison en tôle. Et ils se sont raconté des histoires de chercheurs d’or et de cowboys, tout ça en vrai australien que tu ne peux pas comprendre.

Après cette matinée nous sommes allés près de la rivière pour jouer les chercheurs d’or



Malheureusement on a rien trouvé mais on a pu apprécier les paysages.

On est ensuite rentrés à la maison où nous avions rendez-vous avec Bavon et Clint pour aller chercher une vache et … la tuer ! Oui, ça peu sembler fou mais après tout ils vont quand même pas acheter du bœuf au supermarché alors qu’ils en ont à disposition. Nous voilà embarqués à l’arrière d’un pick-up, à la recherche d’une vache bien portante. Sur le chemin (après 20 minutes de route) Clint s’arrête parce que le pick-up est en panne, fuite d’eau apparemment. Après avoir re-rempli le réservoir d’eau 4 ou 5 fois nous voilà repartis. On a bien cru qu’ils allaient abandonner la chasse mais non, un cow-boy n’abandonne jamais. On roule bien 15 minutes de plus avant qu’ils ne repèrent leur victime. Ça sera une vache marron clair, au milieu d’une dizaine de congénères. Clint sort le fusil à lunette et tire. Le troupeau s’en va et la cible vacille, ils ne l’ont pas eu du premier coup. Clint et Bavon sortent alors comme des furies. Bavon attrape des couteaux et les frères courent après la vache. Un deuxième coup de fusil. Manqué. Un troisième. Ça sera le dernier, la vache tombe de tout son poids. Bavon court pour l’atteindre et la saigner pendant que Clint rejoint le pick-up pour le conduire jusqu’au lieu du crime. A ce moment on se demande ce qu’on fait là. Une fois prêt du corps ils commencent à découper la bête comme des professionnels. Et pour cause, ils font ça au moins une fois par mois depuis qu’ils sont petits, à l’époque ils le faisaient avec leur père. Ils mettent une grande bâche à l’arrière du pick-up et charge les morceaux de viande soigneusement découpés. On réalise alors qu’on fera le trajet retour accompagnés de la barbaque. Au moment de partir il ne restait plus que les entrailles et la tête de la vache. Tout ce qui peut se manger était dans le pick-up (de la queue à la langue en passant par le cerveau) et les morceaux de mauvaise qualité étaient quand même emportés pour les chiens. Le retour à la maison s’est bien passé même si on se battait un peu pour pas que la viande se retrouve sur nous. Sur le chemin on a vu des cochons sauvages et des wallabies. Arrivés à la maison ils ont pendus tous les morceaux avec des crochets de boucher dans une cabane dédiée à la découpe de viande. Ils ont gardés des morceaux pour les manger le soir même les autres sont restés pendus toute la nuit pour que la viande se refroidisse et durcisse un peu, comme ça c’est plus facile à couper en petits morceaux. Rien n’est laissé au hasard, ils savent exactement ce qu’il faut faire. Le barbecue du soir était délicieux. Cette viande a plus de goût qu’en supermarché car, contrairement aux bouchers, ils ne lavent pas la viande du coup elle garde sa saveur. Comme ils disent on a mangé de la viande 100% bio, élevée dans le bush, tuée dans le bush et découpée dans le bush.

Cette première journée a été si insolite !! Il nous tarde de voir la suite.

2ème jour

Pour commencer cette deuxième journée, direction la cabane à barbaque vers 6h où Bavon découpait la viande pour la mettre dans des sacs congélation et les congeler. Là encore on a pu constater que c’est des vrais bouchers, ils connaissent le nom de chaque morceau qu’ils découpaient. Il fallait finir de couper la viande avant que le soleil se lève et que donc les mouches se réveillent. Opération réussie avec succès !

Nous sommes ensuite allés à l’enclos où un taureau était enfermé. Ce taureau avait quitté la propriété avant d’être tatoué (il avait juste son étiquette à l’oreille) et il a été attrapé par les voisins qui l’ont rendus. Du coup ils l’ont tatoué et lui ont coupé le bout des cornes pour pas qu’il attaque les vaches et taureaux une fois qu’ils lui auront rendu la liberté. Mais le plus dur était d’attirer le taureau dans une cage spéciale pour le tatouer, Bavon et Clint lui courrait devant pour l’attirer, ils lui lançaient des pierres et des rondins de bois pour qu’il les charge. Mais le taureau refusait de les suivre. Ils ont quand même réussi au bout d’un certain temps.

Nous avons ensuite passé l’après midi à surveiller le bébé et faire un peu de ménage, rien de très dur. Il faut avouer que depuis notre arrivée on regarde plus Bavon et Clint travailler que ce qu’on aide réellement.

Nous avons également appris à nous servir des fameux fouets utilisés pour faire peur aux vaches et les rassembler. Clint et Bavon, spécialistes dans cette activité nous ont fait quelques démonstrations plutôt bruyantes.

3ème jour : Mustering chapitre 1

Aujourd’hui est un jour important pour la ferme. Ils vont rassembler le troupeau à l’aide d’un hélicoptère et de leurs quads. Un gros bouleau.

C’est impressionnant de voir l’hélicoptère zigzaguer entre les arbres pour conduire les vaches dans l’enclos. En plus on a eu droit à un petit tour d’hélicoptère chacun (en tant que touriste, pas pendant le mustering). C. a eu droit à du rase motte, le pilote faisait aussi en sorte que l’hélico se penche pour qu’il ait les hélices quasiment perpendiculaires au sol et pour finir un petit 360° en hélico à toute vitesse ! C’était la première fois qu’on faisait de l’hélico, tout simplement magnifique.



A un moment il a fallu rassembler un troupeau qui était à environ 45 minutes de route de la maison. Clint et Bavon étaient là bas avec leur quads, R. avait pris l’hélicoptère pour rejoindre le lieu et C. était en voiture avec Dona. Pour le retour R. a eu le droit de conduire le quad de Clint, avec C. accrochée à l’arrière. On a donc traversé une rivière et conduit un bon moment le quad pour rejoindre la maison après le mustering.

La dernière mission de la journée consistait à récupérer les taureaux qui n’avaient pas coopérés lors du mustering. Dans ces cas là Clint et Bavon les attrapent au lasso puis leurs attachent les pattes arrière avec une ceinture pour qu’ils ne puissent plus bouger. Ils les laissent alors sur place et s’occupent du reste du troupeau en priorité.



Nous sommes allés avec eux pour charger un taureau de plus de 200kg à l’arrière du pick-up et le tenir pendant qu’ils roulaient jusqu’à l’enclos. Ensuite nous sommes partis à 3 sur un quad pour récupérer un veau d’une centaine de kilos qu’on a posé à l’arrière du quad. Enfin nous avons chargé un taureau d’environ 300 kilos sur une palette qu’un tracteur transportait En chargeant le taureau R. s’est pris un coup de sabot dans la tête et a basculé sur C. Première blessure de fermier, ça sera pas la dernière.

Evidemment la soirée s’est finie autour d’un barbecue et quelques bières.

4ème jour : mustering Chap. 2

La première mission du jour consiste à récupérer les vaches que l’hélicoptère a rassemblé dans l’enclos (le fameux à 45 minutes de route si vous suivez). Pour ça on part en camion à bestiaux. La suite parait simple, il faut convaincre les vaches de monter dans le camion. Pour les aider Clint utilise un pistolet électrique. Assez impressionnant à voir, une fois de plus.



Surtout qu’il y a un taureau si grand que les cornes dépassent du camion du coup ils lui attachent la tête pour pas qu’il essaye de sauter et s’échapper du camion.

La deuxième mission, si on l’accepte, est de terminer le mustering en quad, en chassant les vaches que l’hélicoptère a manqué. Et manque de chance il en reste beaucoup. Evidemment on a accepté cette mission, on a grimpé chacun à l’arrière d’un quad et c’est partit pour l’aventure. On a eu droit à des pointes à 60 km/ h, à des courses quad VS taureau, à du poussage de veau par le quad, à des bonds en roulant sur des troncs d’arbres ou des trous cachés par l’herbe haute, à des accélérations quand une vache tentait de s’échapper, etc. Pour finir ils ont voulu nous faire faire quelques tours de piste en dérapant, en marche arrière… C. n’a pas eue la chance de connaître cette sensation car lorsque Bavon et R. ont fait leur petite démonstration le quad c’est retourné sur eux… Plus de peur que de mal bien que Bavon saignait pas mal de la main et que R. a mal au poignet et au dos. Deuxième blessure de fermier, décidément.

5ème jour : tri des vaches

Maintenant que toutes les vaches sont enfin réunies dans l’enclos il est temps de les trier, les vaches d’un côté, les taureaux d’un autre, les veaux qui tètent restent avec leur mère, enfin les bêtes à vendre à part. Le tri est délicat, il faut user de stratagème pour les réunir, différents enclos sont utilisés mais ça reste dur de les convaincre d’aller dans le bon enclos.



Une fois de plus on aura pas beaucoup travaillé on aura surtout joué les touristes. C’est pas si désagréable. La journée se fini avec Dona, Clint et Bavon sont partis en ville, ils seront de retour le lendemain en fin d’après midi.

6ème jour : Glandage

Il faut avouer que pour notre dernière journée on aura pas été très efficace non plus. Entre l’internet, la télé, la lecture et jouer avec le bébé, pas trop dure la vie.

Heureusement, Clint, Bavon et sa femme sont de retour le soir et là on retrouve les rots habituels. On découvre même un nouveau hobby de la famille : regarder le rodéo à la télé. Quand on est cow-boy, c’est pas à moitié !

Après toutes ces aventures nous avons dû dire au revoir à tout le monde, c’est difficile de réaliser tout ce qu’on a vu et fait en 6 jours. Peu de backpacker ont notre chance et on peut parier qu’on ne revivra pas une semaine pareille de si tôt.

vendredi 19 juin 2009

Atherton Tablelands


On a rendez vous dans deux jours pour faire du Wwoofing au nord du Queensland. Sur le chemin, nous avons coupé par l’intérieur des terres pour faire un passage par les plateaux d’Atherton. On se retrouve donc dans les montagnes dans un environnement verdoyant avec des routes qui montent, descendent, en virages…C’est très agréable de conduire dans ce bout de campagne qui fait plus penser à la France qu’à l’Australie.

 

Sur cette route, on a fait le circuit des cascades. Quatre belles cascades à admirer.

 

On a vu des lacs cratère dont un peuplé par des tortues.

 

On a vu un impressionnant figuier étrangleur.

On a littéralement eu la tête dans les nuages. Dans cette image se cache une éolienne.

 

mercredi 17 juin 2009

Rafting sur la Tully River


Après une journée près de Tully nous décidons d’affronter les célèbres rapides de la Tully River en passant une journée à faire du rafting. Au programme 5h de rafting, plus d’une vingtaine de rapides dont certaines sont de niveau 4 (sur une échelle de 1 à 6, niveau 6 c’est 90% de chance de mourir ou d’avoir de graves séquelles si on passe la rapide). La Tully River est l’un des meilleurs endroits en Australie pour tenter le rafting. C’est la première fois qu’on s’essaye à ce sport et il faut avouer que C., qui n’est pas toujours rassurée dans l’eau, appréhende un peu.

On se rend donc au point de rendez vous vers 9h puis on prend le bus pour aller jusqu’à la rivière. Une trentaine de personnes ont aussi eues l’idée de descendre la Tully aujourd’hui. Petit briefing dans le bus, le moniteur n’arrête pas avec ses blagues (plus ou moins drôles), ça annonce l’ambiance. Pendant le trajet on fait connaissance avec un couple de Suisse (décidément il y a des suisses partout). On décide de faire équipe avec eux, une allemande se joint à nous, heureusement pour elle, elle comprend le français.

On enfile le gilet de sauvetage, un imper et un casque et c’est parti pour l’aventure ! En tout on sera 5 rafts à se suivre toute la journée (c’est pas trop mal, des fois ils sont 24 !). On apprend vite fait à pagayer et exécuter les ordres du moniteur.

Premier rapide passée ! Pour le deuxième c’est différent, on doit le passer à la nage. Tous à l’eau et on se laisse porter par le courant en évitant les rochers. On enchaine ensuite les rapides, plus ou moins durs et surtout on profite, c’est vraiment génial ! Bien sûr à un moment le moniteur a fait en sorte de nous mettre tous à l’eau à la fin d’une cascade. Saut périlleux assuré. Ensuite, pour nous rafraichir avant de manger nous sommes passés sous une chute d’eau de 10 mètres qui tombait sur le côté de la gorge.

Après un rapide barbecue au bord de l’eau nous sommes repartis de plus belle. A un moment qui chahutait beaucoup le moniteur à placé C. et la suisse à l’avant du raft pour qu’elles se prennent toutes les vagues. On a ensuite eu le choix de faire ce même passage à la nage, C. qui avait eu son compte de remous à refusé mais R. s’en est donné à cœur joie, même si il a bu la tasse plus d’une fois.

Entre deux rapides R. et d’autres rafteurs ont choisis de faire un plongeon depuis un rocher de 3-4 mètres.

Nous avons tous survécus à cette journée pleine de sensations fortes et de paysages magnifiques. Nous avons passé la journée dans des gorges à observer la forêt tropicale et ses papillons bleus.

Si vous voulez voir des photos : www.raft.com.au

C’est notre premier tour organisé sur la côte Est mais pas le dernier ! En espérant que les autres seront aussi bien.

mardi 16 juin 2009

Mission Beach


Changement total de paysage, maintenant il y a des arbres, de l’eau dans les rivières, des villes tous les 5km et des belles plages. Retour à la civilisation!

Dès le premier soir, arrêt à Cardwell pour assister à un coucher de soleil sur les îles.

 

Puis journée à la fameuse plage de Mission Beach. C’est beaaaaaaaaaaaaaaaaaaau. Mais faut pas se baigner à cause des méduses. Ça craiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiint.

 

 

Dans Mission Beach, tu trouves de la rainforest. Et dedans se cachent une espèce en voie d’extinction : les cassoaries. En voilà un vrai à l’état sauvage :

 

lundi 15 juin 2009

Alice Springs – Townsville


Ça y est le Bousin est près pour l’aventure ! Nous avons 2 300km à parcourir avant d’atteindre la côte Est. Après nous n’aurons plus beaucoup de kilomètres à faire, ça sera fini le désert.

Mais avant de retrouver des forêts tropicales nous avons visité les quelques rares points d’intérêt de la route. Pour commencer nous nous sommes arrêtés à un camping à 500 km d’Alice Springs. Ce camping est réputé par le nombre d’extraterrestres rencontrés ici. Vous commencez à connaître le goût kitch australien mais là, ça défi toute concurrence. Dans ce camping rien n’est ordinaire, chaque mur est pain à l’effigie des petits hommes verts. Allant de la façade des WC remplaçant les traditionnels « male » et « female » par « malien » et « femalien », à des statues d’extraterrestres en passant par des peintures d’OVNI.

 

Après avoir fait le tour du camping nous sommes allés aux Devil’s Marbels. Il s’agit de pierres qui, avec l’érosion, ont été sculptées telles des patates, plus ou moins en équilibre les unes sur les autres. Comme pour Uluru ou Kata Tjuta, le meilleur moment pour apprécier ce paysage est le coucher de soleil.

 

Il a ensuite été question d’environ 600 km avant d’atteindre la frontière du Queensland. Malheureusement, cette partie de route était horrible. Imaginez 500 km ou la route ressemble à ça :

 

On a quand même réussi à survivre. Sur les derniers 600 km on a croisé quelques petites villes où l’art australien a encore fait des siennes. Des squelettes de dinosaures ont été retrouvés dans la région du coup nous pouvons admirer une magnifique statue devant le centre d’information des visiteurs.

 

Enfin, sur notre dernier jour de route nous avons visité (traversé en voiture) Charters Tower, une ville qui a connue la ruée vers l’or et qui en garde des magnifiques bâtiments.

Ça y est, le périple est terminé, on devait en avoir fini avec les lignes droites, les paysages plats, les villes isolées, les roadhouses, les journées de route. Vous aurez compris que c’est un soulagement de retrouver un peu de civilisation. On reste quand même heureux d’avoir connu tout ce désert qui est caractéristique de l’Australie. Il est maintenant temps de parcourir le dernier état de l’Australie qui nous reste inconnu.

vendredi 12 juin 2009

Le bousin chap.2


Petit résumé de ce qu’il s’est passé depuis « Le bousin chap.1 ».

On a roulé

Environ 16 000 km. On a attaqué la partie désertique de l’Australie, c'est-à-dire tout l’ouest. On imaginait pas à quel point on allait rouler sans croiser une ville, un village ou même une petite maison. Durant les 16 000 km parcourus, nous a traversé deux villes de plus de 50 000 habitants : Perth (plus d’un million) et Darwin (70 000) ; et une dizaine de villes de plus de 30 000 habitants.

 

Les 600km entre Port Hedland et Broome étaient exempts de tout village, juste une ou deux roadhouse. Entre Broome et Kununura, deux villages d’un millier d’habitants comblaient le vide de 1000 km séparant les deux villes. Ces deux dernières semaines, nous avons fait 3400km en roulant à 80 km/h. Après les road-trip Port Augusta – Esperance (2000km), Perth – Darwin (4000 km), Katherine – Uluru (1600 km), il nous reste à finaliser Uluru – Townsville (2300km). Après cela ça sera fini les grandes distances et nous aurons ajouté 30 000 km au compteur du VAN depuis son achat.

 

Des succès

C’est fini le cauchemar de la porte coulissante qui tombe. Fini de craindre de faire tomber la porte à chaque fois que l’on doit monter/descendre du VAN. Après avoir consulté quelques garages, dont Ford qui nous a fait une estimation à 800$ pour la réparation de la porte, nous avons fait réparer la porte pour 30$. En faites, on doit remercier le mec de Ford qui nous a conseillé d’aller voir dans une décharge de voiture. Et il n’imaginait surement pas que le mec nous ferait ça pour 30 $ en 1h de temps maxi pour récupérer la pièce d’un vieux VAN, enlever notre pièce et emboîter la nouvelle. Merci à la décharge de Darwin. Du coup, on s’est dit qu’il pourrait peut être nous récupérer et monter des serrures dans la foulée. Bon c’était moins une réussite, sur les trois serrures changées une seule marche. Heureusement que c’est celle du conducteur. Donc nous voilà avec une porte qui coulisse, le luxe, et on peut ouvrir la porte du conducteur directement. Que demander de mieux ?



On en revient pas...

De la loose

On aime pas les road trains. On en est à trois impacts à cause de gravillons propulsés par ces mammouths de la route. Dont un qu’il nous a fallu faire réparer à Darwin, il était pas beau du tout.

 

De la méga loose

Depuis « Le bousin chap 1. », on a traversé la moitié de l’Australie avec des chaleurs pas possibles. Et ça s’est bien passé. Pas une panne et bien ça pouvait pas durer !! La chance a tourné et pas au meilleur moment ni au meilleur endroit.

On est tombé en panne dans le parc national des McDonnel Range à 80 km d’Alice Springs. Un beau matin notre machin n’a pas voulu démarrer. Paf comme ça, alors que jusque là il démarrait plutôt bien. On a commencé à pousser le machin et de le démarrer à la volée. Mais rien. Un mec a sorti les pinces pour relier les batteries. Toujours rien. Un autre répondant au doux nom de Bill est venu mesurer la tension ou un truc du genre au bord de la batterie. « Bon beh elle marche votre batterie, c’est autre chose ». A lire avec un accent d’australien bien sûr. Bon bon, c’est pas la batterie = on est pas sorti de l’auberge. Ils ont jeté un coup d’œil au truc et nous ont annoncé que l’essence ne va pas dans le moteur. Ça doit être un problème venant de la pompe à essence. On sait pas trop ce que ça veut dire. Enfin si on sait qu’on est dans une grosse merde.

On est à 80 km d’Alice Springs donc il nous faut faire 80 km pour que notre téléphone mobile marche. Et on est un 8 juin. Cette date ne vous dit rien mais il paraît que c’est l’anniversaire de la reine mère. Et donc c’est un jour férié. Elle est pas belle la vie ?

Résumé : en panne un jour férié sans couverture mobile et tout cela à 80 km de la première ville.

Vous vous dites « ça sent mauvais leur histoire ». Pas faux mais pas autant que l’on aurait pu le penser. Quand nous sommes tombés en panne à Hobart, nous avons souscrit à une « Roadside assistance », ils viennent nous dépanner n’importe où en Australie quelle que soit la distance et ce pour 60$. Et il y a un téléphone d’urgence fonctionnant avec un panneau solaire à 1 ou 2 km du lieu de la panne.

Bill amène gentiment R. jusqu’au téléphone. Sur ce genre de téléphone, il y a deux boutons « Police, fire, ambulance » et « Rangers ». Bon on tente les rangers, ça répond pas, c’est férié. On appelle la police, on demande au mec de nous appeler la roadside assistance. Il veut pas trop mais Bill insiste et lui fait comprendre que c’est notre seule solution. Il nous met en ligne avec l’assurance qui annonce qu’il y aura un petit supplément de 400 $ !!!

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah mais c’est quoi cette assurance de merde ??!! Au moment de la souscription, le type a oublié de dire qu’avec le contrat de base, nous sommes couverts que pour 32 km…Autant dire que ça sert à rien en Australie, 90% du temps tu est à plus de 32 km d’une ville. Autant demander à son VAN de tomber en panne devant le garage.

De toute façon, il n y a pas d’alternative. On doit attendre 4h avant que la dépanneuse arrive. On mange des patates à 400$ et on passe l’après midi avec Bill et sa femme. Très sympa. On va quand même voir la piscine naturelle juste à côté du camping, c’est joli.

La dépanneuse arrive enfin. On met le bousin sur la remorque et c’est parti pour 80 km à base de country, et de remarques racistes à l’égard des aborigènes de la part de notre cowboy du jour. Il nous dépose devant un garage et « démerdez-vous ».

Le lendemain matin, on prend rendez vous au garage pour « just after the lunch, no worries, take it easy mate ». Notre voiture est prise à 16h soit une heure avant la fermeture du garage. Le mécano nous annonce la sentence « pompe à fuel, 300$, revenez demain ».

 

C’est réparé, on a un peu les boules pour les 400$ de remorquage mais c’est reparti pour l’aventure. Jusqu’à la prochaine panne, comme nous l’a prédit notre mécano. Ils ont plus l’habitude de réparer des 4x4 flambants neufs que des VAN de backpackers. Pourvu qu’il se trompe…

mardi 9 juin 2009

Le centre rouge


Avant de quitter notre fameux Mont Conner nous sommes allés à un lookout pour admirer cet usurpateur d’Uluru une dernière fois.

C’est donc reparti pour Alice Springs, mais nous voulons voir quelques choses sur la route. Pour commencer, un cratère de météorite. Il s’agit en fait de deux cratères qui ont fusionnés avec le temps pour ne former qu’un. Avec un diamètre de 130 m, ce cratère était impressionnant. Pourtant, on nous aurait pas dit que c’était un cratère on ne l’aurait jamais deviné. Il faut dire que maintenant il y a beaucoup de végétation au fond de ce trou.

 

Nous nous sommes ensuite arrêtés à une ferme de dromadaires pour faire un petit tour à dos de ces drôles de bêtes. Près d’Uluru il y a environ 1 million de dromadaires sauvages. C’est même devenu un problème écologique, une fois de plus les colons ont amené des animaux qui se sont un peu trop plus en Australie. En parlant des « boulettes » des colons il y a une herbe africaine qui a été plantée près d’Uluru et maintenant on la retrouve partout, c’est un vrai désastre. Des « volontaires » asiatiques passent leurs journées à arracher ces herbes, tout en sachant qu’après la prochaine pluie elles seront de retour ! C’était l’intermède culturel. Donc nous avons chevauché Juk et Goldy deux dromadaires pas très obéissants mais marrants.

 

Nous avons donc eu droit à un tour de piste avec une partie en courant, ça remue !

Après ça nous avons passé quelques temps à observer les enclos d’animaux à la road house jouxtant la ferme de chameaux. Ici toutes les roadhouses ou presque ont un enclos avec des émeus, des kangourous, des oiseaux… Nous avons donc fait la connaissance d’un oiseau très poli, comme vous pouvez le voir :



Le lendemain nous sommes allés jusqu’au Mc Donnell Range, une chaine de montagne qui entoure Alice Springs. La route était magnifique. Nous nous sommes arrêtés à Simpson’s Gap où une courte marche nous a mené à un point d’eau.

Nous avons ensuite rejoins le camp ground à Ellery Creek Deep Hole.

 

Suite à un problème Bouseux nous avons du écourter notre visite des Mc Donnell Range et sommes revenus jusqu’à Alice Springs. Vous en saurez plus dans le poste « Bousin épisode 2 ».

Nous avons donc passés 2 jours à Alice Springs, nous en avons profité pour visiter la ville. Sans surprise, comme les parents de R. nous avaient dit, Alice Springs, c’est moche. Notre cher Lonely Planet a quand même prévu une ballade de 1km à faire en 30 minutes. Nous sommes donc passés devant deux fresques, une ancienne prison, la maison du gouverneur et une église. La rue piétonne de la ville reste le seul point méritant réellement le coup d’œil. Quelques décorations aborigènes et autres boutiques attrapent touristes rendent cette rue plus « agréable ». Nous sommes ensuite allés à la Anzac Hill d’où l’on a une vue plongeante sur la ville.

 

Heureusement, après 2 jours interminables à Alice Springs, le Bousin est fin près pou reprendre la route, direction le Queensland.

vendredi 5 juin 2009

King's canyon


A 200km au nord d’Uluru se trouve King’s Canyon. On espère que c’est bien parce qu’il nous faudra faire l’aller retour dans la journée. C’est parti pour de la route, le temps est nuageux. On mange sur une aire au pied du site, bon rien d’extraordinaire franchement. Surtout qu’il se met à pleuvioter et que la randonnée prévue est de 4h…On attend la fin de la pluie en compagnie d’un couple anglais-allemand. Et on arrive même à les comprendre, maudits australiens !

On est pas venu pour rien tout de même alors on prend notre k-way à deux mains et on part pour la randonnée. Après une montée assez fatigante on arrive en haut du canyon. C’est magnifique. Les falaises tombent à pic.



Le sol est comme carrelé par les pierres, et des dômes de pierres ponctuent le paysage. Ça pourrait être un excellent décor de films.



Le fond du canyon est l’endroit le plus propice pour nos amies les plantes vertes



Mais la pluie se fait de plus en plus intense à partir de la moitié de la marche.



On hâte le pas pour ne pas finir tremper. C’est raté…Mais ça valait le coup, l’endroit est superbe.

Retour sur notre aire de repos en face du Mont Conner.

Une bagnole d’aborigène s’est arrêtée sur l’aire et nous avons réussi à communiquer avec un aborigène non bourré (et non guide touristique). Ça rassure.

jeudi 4 juin 2009

Uluru – Kata Tjuta NP


Après 5 jours de route nous sommes enfin arrivés à Uluru !



Bon, la météo n’est pas terrible à notre arrivée, des nuages noirs recouvrent le célèbre monolithe, mais cela semble aller en s’arrangeant. Et effectivement, chanceux que nous sommes les nuages font place à un grand ciel bleu après à peine quelques heures dans le parc. Nous comptons passer 3 jours à admirer Uluru, faire les différentes ballades, s’instruire sur la culture aborigène grâce à un centre culturel et observer Kata Tjuta, un autre spectacle de la nature.

Suite à la volonté des aborigènes, nous n’avons pas pu photographier Uluru et Kata Tjuta sous toutes les coutures puisque certaines zones sont sacrées. Nous n’avons pas non plus escaladé Uluru, les aborigènes s’opposent à cette ascension. De plus, pour publier des photos sur un blog il faut demander l’autorisation aux aborigènes d’abord. Nous n’avons pas payé les droits, donc pas de photo en ligne (mais vous pouvez chercher des photos sur google ^^). Du coup, pour illustrer le poste vous aurez droit aux photos du Mt Conner qui peut ressembler à Uluru si vous n’avez jamais vu le gros rocher.

Premier jour : Uluru

La journée commence par un tour en voiture qui permet d’observer « the Rock ». Nous nous arrêtons pour faire une petite ballade : Kuniya Walk. Elle mène à un abri, des peintures aborigènes et un point d’eau. Le tout magnifique, à l’ombre d’Uluru. Contrairement à ce qu’on pourrait penser Uluru n’est pas un rocher lisse et régulier. Il est plein de cavités et de recoins.
Après cette courte ballade et l’arrivée du soleil, nous nous lançons pour la ballade de 9 km qui contourne Uluru. Simplement superbe ! Le centre rouge tient ses promesses.



Nous avons fini la journée en observant le fameux coucher de soleil sur Ayers Rock (nom australien d’Uluru). Pendant près d’une heure le rocher change de couleur en passant par toutes les nuances entre la couleur terre au rouge vif.



Enfin nous rejoignons une petite aire de repos sans table ni WC où une quinzaine d’autres VAN et caravanes campent déjà ! La nuit a été froide, très froide même avec un minimum de 3°C dans le Bousin. Autant dire qu’on a sorti les chaussettes.

Deuxième jour : Kata Tjuta

Avant d’aller à Kata Tjuta nous sommes allés voir le lever de soleil sur Uluru où là encore il change de couleur. Armés de pulls, manteaux et écharpe nous profitons de ce spectacle que nous offre la nature.

Nous allons ensuite à Kata Tjuta (Mt Olgas en australien). Il s’agit là aussi de formations rocheuses, les aborigènes trouvent que ça ressemble à des têtes, nous on appellerait ça des dômes en pierre. Le plus simple c’est que vous recherchiez des photos sur google pour comprendre de quoi on parle.

Sur le chemin nous nous sommes arrêtés à un point de vue pour observer ses formes atypiques depuis une dune de sable. Notre étape suivante a été la Walpa Gorge Walk. Cette marche nous a mené entre deux dôme, on se serait dit dans une gorge (d’où le nom de la ballade). A la fin de la ballade nous avions une vue superbe sur la vallée, en contrebas.

Nous décidons de passer l’après midi sur la Valley of the Winds Walk. Cette ballade nous mène au milieu des monts Olga. Nous avons même escaladé un petit dôme pour accéder à un lookout magnifique.

Près cette ballade de 3-4 heures nous arrivons juste à temps au point de vue pour observer le coucher de soleil sur Kata Tjuta. Une fois de plus le paysage change complètement de couleur et nous assistons à un moment magique.

Nous retrouvons ensuite notre basique mais pratique aire de repos.

Dernier jour : La culture aborigène

Après une nuit glaciale nous retournons jusqu’à Uluru pour suivre une visite guidée par une ranger. Nous avons donc appris comment vivaient les aborigènes avant l’arrivée des colons. Une partie de l’histoire d’Uluru nous a été racontée. Nous avons également contemplés certaines peintures commentées par la ranger. Nous sommes ensuite allés dans un abri, la cuisine des aborigènes. Après quelques anecdotes (pas toutes comprises d’ailleurs) nous avons fini la visite par un point d’eau fondamental pour les aborigènes.

Enfin, avant de quitter ce parc national nous sommes allés au centre culturel qui nous en apprend beaucoup sur la culture aborigène et sur le parc en lui-même.

Après ces 3 jours à contempler ces merveilles de la nature nous ne regrettons pas du tout d’être venus jusqu’ici. Ceux qui ne pensent qu’Uluru n’est qu’un gros caillou loupent l’une des plus belles choses du pays. D’autant plus que les paysages sur la route sont variés et superbes. Il est maintenant temps de visiter d’autres sites.



lundi 1 juin 2009

En route vers Uluru


Ces trois dernières semaines, nous avons un peu stagné autour de Darwin. C’était tellement magnifique, un vrai petit coin de paradis. Mais il faut savoir reprendre la route, et ce n’est pas n’importe quelle route qui nous attend ! Le trajet qui sépare Katherine du mythique Uluru en plein cœur de l’Australie. C’est parti pour 1600 km de désert juste pour voir « un gros caillou », comme diraient certains français…Mais allez, on est sûr que la route menant à l’emblème du pays et le caillou en lui même vont nous réserver de belles surprises.

28 mai 2009 : Bousin ready

Tout commença un matin ensoleillé, comme tous les jours dans le nord du Northern Territory, à l’aire de repos située à proximité du barrage de Pine Creek. Et oui pour la troisième fois, nous nous trouvons à Pine Creek, malgré ses 500 habitants cette ville est le passage obligé de tous les voyageurs dans cette région. Il y a qu’une seule route nord-sud dans cette partie de l’Australie. Bref cette fois on dit « See ya » à Pine Creek et direction les Edith Falls dans le Nitmiluk NP. On avait pas eu le temps de leur rendre visite lors de notre passage il y a 3 semaines de cela. Belles chutes d’eau avec baignade autorisée mais déconseillée à cause des crocodiles…On ne sait pas exactement les conditions requises pour pas se faire bouffer, peut être qu’il faut être poli avec les crocodiles, dire « bonjour » tout ça. Pour nous, on reste sur le bord et on admire la chute d’eau frayant son chemin à travers les falaises et au milieu d’une végétation tropicale. C’est magnifique…Vraiment, ce coin d’Australie va nous manquer.

Passage à nouveau à Katherine pour la troisième et dernière fois, sa station essence Caltex, son supermarché Woolworths vont terriblement nous manquer. Les seuls atouts de la ville ! Dodo à 30 km de là et surprise, l’aire de repos gratuite est le refuge d’une vingtaine de véhicules van-caravanes-camping car etc. Avec toujours nos chers retraités australiens qui font le tour de l’Australie et vivent sans complexe dans des belles caravanes (ils ont souvent vendu leur maisons)…Ils sont décidément très aventuriers Down Under.

29 mai 2009 : Les gens du voyage

Départ matinal sans petit déjeuner pour échapper à l’escadron de mouches. Petit déjeuner à Mataranka (500 habitants) et préparation du circuit du Queensland. On a besoin de planifier notre voyage pour trouver du Wwoofing. C’est que cela s’avère encore plus dur à trouver que du travail, c’est un vrai succès cette organisation.

Mataranka nous offre au passage une baignade dans une rivière à l’eau cristalline, mais qui pue, dans un environnement tropical superbe.

Deuxième arrêt de la journée le Daly Pub perdu en plein outback. A l’extérieur une œuvre d’art australienne dont il est impossible de faire une description et l’intérieur du pub est un bric-à-brac géant. Les visiteurs du pub peuvent laisser cartes de visites, photo d’identités, billets, pièces de monnaies, tongues t-shirt caleçons et soutiens gorges avec un petit mot de leur ancien propriétaire. Tout ça est accroché sur les murs là ou il reste de la place. Du grand art australien.

 

Et pour la deuxième fois nous avons croisé une poule fashion

 

300 km plus loin nous nous retrouvons dans une aire de repos gratuite qui est une nouvelle fois prise d’assaut par les voyageurs…On a eu de la peine à trouver de la place et pourtant tout le monde est garé en long laissant à peine 5 cm entre les véhicules. Certaines mauvaises langues françaises diraient de façon péjorative que cela ressemble à un camp de gitans…

 

30 mai : La grande descente

Route. Ça résume bien la journée. 250 km le matin, idem l’après midi. Petite phrase cliché : on goûte aux grands espaces. C’est vrai. La seule distraction de la journée a été la ville de Tenant Creek et son fast-food Red Rooster. Mais ne nous plaignons pas, les paysages sont de toute beauté contrairement à Nullarbor. Terre rouge, herbes jaunes, chaînes de montagnes au loin, parfois un ou deux virages, changements dans la végétation au fur et à mesure que l’on descend au Sud. Et changement de temps, il commence à faire froid. Mais vraiment froid, on a ressorti les manteaux qui n’avaient pas servi depuis la Tasmanie. Et le ciel s’est couvert entièrement d’une couche de nuages gris menaçants qui nous ont offert de belles averses en plein désert…L’aire de repos est toujours bondée et on partage notre repas en compagnie de dingo errants.

31 mai : Une bien belle journée pour le foot français

Et c’est reparti pour la route, à peu près 200 km à vue de nez, jusqu’à Alice Springs la fameuse. 25000 habitants tout de même pour cette ville située en plein cœur d’une chaîne montagneuse et plantée au milieu de l’Australie. C’est la ville mythique de l’outback d’après les australiens, nos guides papiers…Mais qu’est ce que c’est moche. Aucun charme. A part son Woolworths et son MacDonaldWifiGratuit bien sûr…Mais Alice Springs nous a apporté une bien bonne nouvelle, Bx est champion de France de football. On vous parlait de bonnes surprises qu’allait nous réserver cette route et c’est fait. Deuxième bonne surprise, presque aussi bonne que la première, Marseille finit deuxième derrière Bx. Alice Springs est moche, le temps est pluvieux et froid, mais j’ai quand même le sourire…Pour fêter cela, pas de camp de voyageurs ce soir mais un vrai camping où tu payes pour te garer. Chouette !

1er juin : Gros touristes allemands

Il fait toujours un temps digne d’un mois de novembre à Bx. On reprend la route vers Uluru, 500km à faire. Sur la route, on a la chance de voir des émeus de très près dans une roadhouse qui doit faire un élevage d’émeus. Et qui accueille une merveilleuse sculpture australienne.

Encore quelques kilomètres et on aperçoit Uluru ! Pourtant on doit être encore à une centaine de km. On s’arrête sur le bord, et on prend nos premières photos du gros rocher.

 

Content !

Et on finit la journée sur une aire de repos donnant sur le beau rocher ! Ah dormir en pleine nature avec vue sur Uluru, aucun caravan park ne peut l’offrir…

Le lendemain nous reprenons la route, Uluru glisse lentement mais sûrement hors de notre vue. Bizarre bizarre…Et soudainement un autre Uluru apparaît en face de nous ! De plus en plus bizarre, deux Uluru. Peut être que nous n’avons pas dormi en face d’Uluru mais du Mont Conner…On s’est fait berner comme des gros touristes allemands. Néanmoins le Mont Conner est de toute beauté, il mériterait à être plus connu !

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