vendredi 17 juillet 2009

Reportage animalier


Français contre ornithorynque

Départ de Airlie Beach, direction le Eungella NP 200 km au sud. Ça grimpe rudement pour atteindre le parc mais il est réputé pour ses ornithorynques visibles en pleine nature. Et aussi ses backpackers français, autre genre d’animal. Tout aussi étrange qu’un ornithorynque, les observer est très instructif. Le meilleur endroit pour les croiser est un parking de centre d’information des visiteurs dans un parc national. Tout cela peu avant le coucher de soleil. Le backpacker français aime le camping sauvage. Qui pourrait l’en blâmer ? Personne, et sûrement pas nous. Le problème du backpacker français c’est qu’il aime un peu trop le gratuit. En cela il est très différent de son cousin allemand, très répandu dans cette contrée du globe. Le français aime tellement le gratuit qu’il est prêt à tout pour avoir du gratuit. Il n’a aucune conscience des mots « propriété privée », « respect des autres » ou encore « vol ». Un backpacker met de la musique (de merde) un peu trop fort la nuit, c’est forcément un français. Un backpacker vole dans un supermarché, malheureusement beaucoup le font et s’en vantent, c’est un français.

Pour ce soir là, le français a remarqué que la porte d’entrée du centre d’information n’était pas fermée à clé. Première question qui vient à l’esprit, « mais pourquoi t’as essayé d’ouvrir la porte du centre d’information à 20h en pleine nuit ???? ». On est malheureusement pas assez expert pour répondre à ce genre de question. Du coup le groupe de français a une idée lumineuse « EUUUUUUUUH ya du courant, on branche tous nos appareils dans le centre d’information », suivie de « on pourrait brancher la rallonge pour avoir du bon son dans le VAN » et encore mieux « et si on mangeait dedans ? ». Notre observation se poursuit depuis notre table de pique nique où nous dégustons de superbes pâtes à la sauce tomate. Jusqu’au moment où un pickup surgit sur notre parking/hôtel. Et merde, probablement un ranger…Les français courent récupérer leur matériel dans le centre d’info, et se mettent à l’abri dans leur VAN. Evidemment la ranger a tout remarqué. Après une petite altercation avec les français, elle repart. Suivi peu de temps après par les français, heureusement qu’on les arrête « oh les gars, on peut plus dormir ici ? », « beh non la ranger est très en colère, on va devoir dormir au campground payant non loin de là ». Sympa de nous prévenir qu’il faut bouger ! Et qu’on va devoir payer le campground à cause de gros boulets. Après on s’étonne que certains australiens ne soient pas très polis avec les backpackers…Bien sûr tout cela ne représente pas la majorité des backpackers français, c’est juste une minorité relativement importante et nuisible pour tous.

Bref le lendemain matin après une nuit glaciale, nous nous sommes levés en même temps que le soleil pour observer nos premiers ornithorynques dans une rivière depuis un petit pont.



On a été un peu surpris par leur taille, c’est plus petit que ce que l’on pensait. Et c’est plus moche que ce que l’on pensait aussi : une boule de poils avec un bec de canard. C’est vraiment une bizarrerie de la nature. On peut ajouter un nouvel animal à notre tableau de chasse australien déjà bien fourni !

Par la suite, nous avons fait une randonnée de 5km à travers la forêt du parc pour atteindre un superbe point de vue. L’étape suivante est un minuscule parc sur la côte à 50 km de là.

Après 9 mois, on est toujours fan des kangourous

Cape Hillsborough NP est un minuscule parc national. Mais il vaut le détour, la plage est gigantesque et forme un demi-cercle. Des collines verdoyantes bordent la plage ainsi que des palmiers. Le passé volcanique de la région a laissé des rochers à la texture et aux formes étranges. A marée basse, certaines des petites îles au milieu de la baie sont accessible à pied. C’est un véritable petit paradis et sans tout le business touristique. Du moins pas encore. On a donc fait une belle ballade le long de la plage, profité de la marée basse pour aller sur une des îles. Mais surtout, on a vu quelque chose d’inoubliable. En se promenant, au loin, nous avons aperçu comme des grands bouts de bois sur la plage. Chose étrange, les bouts de bois bougeaient.

Alors on s’est rapproché et SURPRISE. Deux kangourous bronzaient sur le bord de la plage.



Petit moment magique et comme dirait une australienne passant par là « où peut on voir cela ailleurs qu’ici ! ».



On a pris un milliard de photo. Surtout qu’ils se sont donnés en spectacle...



On a raconté notre rencontre avec les kangourou sous la forme d'un magnifique roman photo. Clique sur le lien, clique sur la première image et fais défiler manuellement les images à la main :

Sad Story

Et dans la foulée on vous remet notre premier roman photo en lien :

Love Story

Ornithorynque, kangourous sur la plage, journée intense ! Fin sur une aire de repos à côté de la plage…

Cassoar, freshwater crocodile mais au zoo

Etape suivante Rockhampton, ville réputé pour ses bœufs et ses beaufs. On s’est dit qu’on allé tester le bœuf (et non pas le beauf). Direction le restau de la ville où nous avons goûté un rum steak accompagné de sa sauce au champignon. C’était bon et ça change des pâtes !!!!!!!!

Toujours dans l’animal, on est allé visité un zoo gratuit dans la même ville. Ça vaut pas le Taronga Zoo de Sydney mais on va pas se plaindre. On a pu revoir des oiseaux magnifiques, des dingos, des kangourous, des koalas, des émeu et nos premiers freshwater crocodile ainsi que des cassoars…



Dodo le soir à quelques dizaines de km de Bundaberg.

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