A dos de scooter et d’éléphant

Trajet Chiang Mai - Paï en 4h pour moins de 200km. Ça grimpe sévèrement même pour notre minivan rempli de touristes et de bagages (j’ai failli mourir sous 300kg de bagages à chaque virage), en plus le type conduit comme un arraché. La prochaine fois on prendra un bus tout pourri rempli de Thaï, c’est moins cher, c’est aussi lent et les bagages sont en soute.

Paï est une petite ville propre qui a du charme (c’est la différence avec les autres villes). C’est très touristique mais l’ambiance est très cool. Pas de harcèlement pour acheter tout et n’importe quoi. Et comme c’est toujours la basse saison, les touristes sont peu nombreux. Bref ça nous a beaucoup plu. La vie nocturne est très développée, beaucoup de bars et restaurants. Les deux soirs passés à Paï, nous avons assisté à de la musique live en sirotant des cocktails à 3€. Vive la Thaïlande.

Pour ce qui est de la journée, elle a commencé par un énorme crapaud endormi dans la chaussure de C.. Un peu plus et elle faisait de la purée de crapaud en se chaussant. Puis nous nous sommes baladés dans la campagne à dos de scooter. Ce qui nous a coûté la modique somme de 3€ par jour assurance comprise. Ça aurait été bête de se priver.

 

 

La circulation en ville est quasi inexistante et toutes les attractions sont en dehors de la ville, alors c’est parti. Nous avons traversé un village chinois, on s’est baigné dans des cascades, on s’est baigné dans une piscine d’eau de source chaude, on est grimpé au sommet d’une colline pour avoir vue sur toute la ville et on s’est tout simplement balladé dans la campagne Thaï, les rizières, les petits villages etc… Vraiment très agréable et moins fatiguant que la bicyclette de grand-mère.

 

Sur le chemin nous avons croisé un Elephant Camp où on peut se baigner et jouer avec les éléphants dans la rivière. On avait vu ça sur notre guide et on rêvait de le faire. Première différence avec notre premier tour en éléphant, on chevauche sans selle l’éléphant. Tu t’accroches donc à une simple corde passée autour du cou de l’éléphant et tu te concentres pour ne pas tomber. C’est après que ça devient très intéressant.

 

L’éléphant rentre dans la rivière et le cormac lui envoie des instructions. Elles sont très simples « envoie les à la flotte ». Deux techniques sont utilisées, la première et la plus soft, l’éléphant s’allonge sur le flanc dans la rivière et il faut rester accrocher surtout quand il se relève. La deuxième c’est du violent. L’éléphant est debout et se secoue comme un chien mouillé. Il faut s’accrocher à ses oreilles ou sa queue pour ne pas tomber, c’est un rodéo à dos d’éléphant. Ultra dur. On valse dans l’eau très facilement et on prend quelques plats. Mais c’est très drôle. L’éléphant a été pro et ne nous a pas marché sur les pieds. Pour les photos, il faudra attendre le développement du jetable sous marin.

L’éléphant camp où nous avons été est différent des autres. Ils ont un seul éléphant (c’est une partie de leur business avec la guesthouse et la piscine d’eau de source) et il est traité comme un animal de compagnie. Cette fois, l’éléphant ne s’est pas fait gueuler et taper dessus. Du coup, il est un peu indiscipliné et mange tout sur son passage. Du bambou ou des bananes dans un jardin particulier, d’un coup de trompe il arrache tout. Un vrai cataclysme, les voisins doivent le maudire.

Le lendemain matin, nous avons pris un bon vieux bus de ville, direction Mae Hong Son. 130km, 4h de route, on s’enfonce encore plus dans les montagnes. Cette fois les bagages sont en soute mais ce n’est pas toujours une bonne chose. La soute s’est ouverte en cours de route, mais les sacs étaient bien calés heureusement.